Le Journal de Montreal - Weekend
AMUSANT, MAIS CONVENU
Joli, coloré, ludique… mais aussi redondant et peu imaginatif. Immortals Fenyx Rising, nouvelle création des studios Ubisoft, offre un bon divertissement, mais dont on se lasse malheureusement trop rapidement. Dommage.
Deux ans après la sortie d’Assassin’s Creed Odyssey, Ubisoft revisite à nouveau la mythologie grecque, mais cette fois-ci avec une bonne dose de légèreté. En effet, Immortals Fenyx Rising verse davantage dans l’humour avec son esthétique bédéesque et ses nombreux gags. Et c’est loin d’être une mauvaise chose.
On nous catapulte donc aujourd’hui dans une Grèce antique fictive, au lendemain d’une crise aiguë de Typhon ayant réduit les habitants de l’île d’Or en statues de pierre. On se glisse alors dans la peau de Fenyx, héros (ou héroïne, au choix) chargé de rétablir l’ordre et la paix à travers une quête où se côtoient Achille, Athéna, Zeus, Arès et compagnie.
C’est invitant, c’est rigolo et c’est franchement beau à voir. Pourtant, on se lasse, autant de la quête principale que ses tâches connexes, après seulement quelques heures.
Pourquoi ?
D’abord, il y a ce cruel manque d’originalité. Sans avoir droit à un calque – n’exagérons pas – les ressemblances à la saga Assassin’s Creed sont frappantes. Visiblement construit dans le même moule, Immortals Fenyx Rising en reprend de nombreux éléments, à commencer par les mécaniques de contrôles et le système d’aptitudes tels que la mécanique de jeu et le système de mise à niveau des aptitudes conférées au héros.
BOGUES RÉCALCITRANTS
Puis, il y a ces bogues – du moins, sur PS5 – franchement barbants. Dialogues manquants dans la version francophone, personnage prisonnier d’un mur ou pilier incapable de bouger, sauvegardes défaillantes… Immortals Fenyx Rising accuse encore plusieurs problèmes techniques, et ce, une semaine après son lancement.
Enfin. Est-ce qu’on s’amuse avec Immortals Fenyx Rising ? Oui. Est-ce qu’on le revisitera à nouveau une fois l’aventure terminée ? Probablement pas.