Le Journal de Montreal - Weekend

« TRISTE » ANNÉE POUR LES COWBOYS FRINGANTS

Un an après sa parution, Les Antipodes captive encore et toujours le public québécois, confirmant – pour la énième fois – la place distincte que Les Cowboys Fringants occupent auprès des mélomanes québécois.

- ANDRÉ PÉLOQUIN journaldem­ontreal.com andre.peloquin @quebecorme­dia.com

À l’image de quelques institutio­ns comme le Canadien, le Bloc, voire La Soirée est encore jeune, le quatuor est devenu – au fil des années, des albums et des tournées – un réseau social en soi incroyable­ment rassembleu­r. Être fan des Cowboys, c’est bien souvent adhérer à certaines valeurs (fort louables en ce qui me concerne) et sortir de leurs concerts avec de nouveaux ami(e)s sous les bras. Mieux encore, l’effervesce­nce entourant la bande ne s’estompe pas. Leur succès en 2020, une année « particuliè­re » comme vous l’avez lu maintes fois, en témoigne.

Alors que bon nombre des contempora­ins des Cowboys sont rentrés dans les rangs depuis (ou ont carrément sombré dans l’oubli) ces dignes diplomates de Repentigny persistent, signent pis livrent toujours la marchandis­e. En plus de récolter un succès critique et populaire fort enviable, Les Antipodes s’est fait saluer par l’industrie au gala de l’ADISQ via des victoires dans les catégories Groupe de l’année et Chanson de l’année.

Tiens donc, en parlant de L’Amérique pleure…

UN FILM ET UNE CHANSON

C’est ce 24 décembre que Les Cowboys Fringants livreront un film-concert du même nom réalisé par Louis-Philippe Eno. Au moment de rédiger ces lignes, l’étiquette de disque me confirmait que l’oeuvre était toujours en postproduc­tion. Pas possible, donc, de l’aborder en détail ici. Pour assister à la projection en ligne, les détails sont sur cowboysfri­ngants.com.

Mais… Je sais toutefois qu’on y proposera une nouvelle chanson intitulée Sous-sol. D’où cette chronique.

Au programme : une ballade simpliste menée par le violon, la guitare et un récit de pauvre âme retentissa­nt chez le chanteur Karl Tremblay pour « trois, quatre jours maximum, juste le temps de [retomber] sur ses pattes ». Malheureus­ement, le séjour s’étire et l’amitié s’effrite. Chanson intimiste à l’historiett­e de plus en plus pathétique au fil de la chanson, donc. Du bonbon pour les fans et une dernière « claque » qui fouette pour clore une année à oublier.

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