Le Journal de Montreal - Weekend
Un endroit où tous les plaisirs sont permis !
Une téléréalité amoureuse à prendre avec un gros grain de sel, remplie d’humour et d’un soupçon de « drama » : voilà comment l’animatrice Naadei Lyonnais et le narrateur Mehdi Bousaidan décrivent L’île de l’amour. Dès le 12 septembre, tous les plaisirs seront permis…
« Je pense que c’est important de ne pas trop se prendre au sérieux, mentionne Naadei Lyonnais. Pas que le travail n’est pas sérieux ; animer une émission de cette envergure, c’est un très beau cadeau et une belle preuve de confiance qu’on me fait, et j’en suis très consciente. En même temps, c’est important de se rappeler qu’on fait du divertissement, qu’on est là pour avoir du fun et alléger le quotidien des gens… »
Naadei Lyonnais, connue à Occupation double 2020, est mannequin, comédienne et auteure-compositrice-interprète. Elle affirme que les épisodes de L’île de l’amour seront truffés d’émotions et de surprises. Et son rôle comme animatrice sera justement d’apporter ces surprises. « Je suis là pour brasser les cartes et modifier le quotidien des candidats », prévient-elle, avant d’ajouter qu’elle s’entretiendra aussi régulièrement en tête-à-tête avec ceux-ci.
CARTE BLANCHE
Mehdi Bousaidan a regardé quatre versions de Love Island (parmi la vingtaine à travers le monde) – le format original britannique, et celui des États-Unis, de la France et de l’Australie – pour se préparer à commenter d’un ton taquin et ironique les péripéties sentimentales des candidats (ici appelés « insulaires ») de L’île de l’amour. Il a particulièrement apprécié le ton du narrateur anglais, qui se paie gaiement la gueule des caméramans et des monteurs autant que celles des joueurs.
Lui-même adepte de téléréalités, Bousaidan a refusé de participer à Big Brothers Célébrités l’hiver dernier, mais s’est régalé de voir certains de ses potes artistes vivre l’expérience.
Au Mexique, l’humoriste et comédien sera accompagné de son collègue Charles Deschamps pour écrire les textes de ses interventions. Mehdi ne sera pas en contact avec les insulaires, ce qui lui offrira une plus grande latitude pour se moquer d’eux gentiment. On lui a donné carte blanche pour dire ce qu’il veut sur les participants et les retournements de l’action, tant que son propos demeure respectueux.
« Commenter la téléréalité, je le fais déjà chez moi, avoue Mehdi en riant. Je regarde souvent ces émissions avec des amis, et je commente pour faire rire le monde. Là, on m’a demandé de le faire professionnellement, alors c’est génial ! »
Mehdi Bousaidan dit porter un « jugement positif » sur les gens qui se prêtent à des compétitions du genre. « J’aime les gens qui vont là à fond, qui prennent l’expérience au sérieux. Ils m’impressionnent [...] Moi, je ne serais pas capable. Et, s’ils trébuchent… je serai là, sur le coin, pour me moquer d’eux ! (rires) »
À L’île de l’amour, nos célibataires aux jolis corps bien sculptés cherchent la romance dans le décor paradisiaque de Los Cabos, au Mexique.
Dès l’arrivée, ils doivent s’acoquiner avec un(e) partenaire, en se basant sur leur seule attraction physique. Puis, au gré du jeu, les candidats iront butiner – ou pas – dans d’autres bras. De nouveaux participants s’ajouteront sans cesse dans leur luxueuse villa. Les relations se noueront et se déferont, au grand bonheur des téléspectateurs, qui pourront influer sur le contenu du jeu au moyen d’une application mobile, et qui voteront aussi pour le couple gagnant à la fin de la saison.
HALTE AUX PRÉJUGÉS
Vous trouvez la téléréalité vide ou insignifiante ? « Ne soyez pas pognés », vous répond Naadei Lyonnais en rigolant.
« Ça s’appelle une téléréalité parce que c’est du vrai monde qui passe à la télé. [...] On entre dans la vie du monde. Dans un monde où tellement de choses sont préfabriquées, bien arrangées, bien égales, la téléréalité est ce qu’il y a de plus proche de la “vraie affaire”. Les préjugés, c’est poche. En 2021, on est rendus ailleurs », lance la jeune femme, qui croit vraiment qu’on peut trouver l’amour dans un tel contexte.
L’île de l’amour, dès le dimanche 12 septembre, à TVA, TVA+ et Évasion.