Le Journal de Montreal - Weekend

LES CHANSONS, PIÈCE PAR PIÈCE

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Le Journal a demandé à Naya Ali d’expliquer en quelques mots chaque titre de Godspeed : Elevated.

Air Ali : « Je l’ai mise comme intro parce qu’elle donne le ton. C’est un peu me rappeler d’où je viens, le bon et le mauvais. La vie est à propos de grandir. Des fois, tu réalises que ce n’est pas tout le monde qui peut continuer avec toi dans ton cheminemen­t. »

Stop Playin : « Cette chanson dit un peu que ce n’est pas tout le monde qui va t’aimer, mais à la fin de la journée, ils doivent te respecter. C’est vraiment de prendre ma place, de prendre position. »

Str8 Up : « C’est la dernière chanson que j’ai faite avant de soumettre l’album. Elle est venue naturellem­ent. C’est une bonne continuati­on de Stop Playin avec la même vibe. Ça parle de certaines portes qui s’ouvrent et qui peuvent t’emmener dans une vallée. Des fois, il y a des serpents dans ces vallées et il faut faire la paix avec ça. » Another One : « C’est une grosse chanson avec des échantillo­ns de piano-jazz éthiopien. C’est à propos de la culture, de réaliser que c’est beaucoup plus grand que soi, ce que nous créons. Si je gagne, nous gagnons tous. »

102 Bus It : « La 102 de Vendôme, c’est l’autobus que je prenais quand j’étais petite. Pour moi, c’est comme un autobus iconique. C’est vraiment relié à mon enfance, d’où je viens. La chanson parle de qui je suis et ce que ça m’a pris pour arriver où je suis maintenant. »

Toronto’s Gold : « Cette chanson-là est née la première fois que j’ai rencontré Adrian X [le réalisateu­r de Toronto]. C’est arrivé après une conversati­on de trois ou quatre h eures. Il me parlait de l’état de T oronto, en r elation avec la violence. Il y avai t beaucoup de fusillades. Sans dire que c’est ça qui définit la ville de Toronto, ça empoisonne la mentalité d es jeunes. »

King : « Ça illustre le sentiment universel de perte. Je voulais créer quelque chose qui résonne dans le coeur des gens, qui peut sortir de la lumière, même pour un instant. Cette chanson est très ouverte à l’interpréta­tion. Je l’ai écrite pour mon chien Simba. Il luttait contre le cancer. Je l’ai perdu il y a un an. Pour moi, c’était un peu une façon de le rendre éternel. » Light Switch (Outro) : « Je voulais finir l’album de façon ouverte. C’est une chanson qui montre mon côté plus spirituel. Dans la dernière année, on s’est rendu compte que ce à quoi nous accordions de l’importance, ce n’était peut-être pas si important. »

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