Le Journal de Montreal - Weekend

VERS UNE MEILLEURE COMMUNICAT­ION

- JULIE PELLETIER Collaborat­ion spéciale

(2E PARTIE)

La communicat­ion, cet élément essentiel pour vivre en relation avec l’autre, nous apporte parfois inconforts ou inquiétude­s lorsque viennent à manquer les outils pour s’en servir correcteme­nt ! Puisque les défis peuvent être nombreux à cet égard, je vous propose aujourd’hui quelques astuces à mettre en pratique, à ajuster et/ ou à bonifier au besoin !

ASTUCE #1

Un des précieux alliés en matière de communicat­ion s’appelle L’ÉCOUTE. Savoir écouter est certes un art complexe qui se cultive, mais les efforts en valent tellement la peine ! Lors de moments de communicat­ion, les allers-retours sont nombreux et nécessaire­s entre les personnes. Que cela se vive de façon verbale ou non verbale. Savoir rester à l’écoute lors des échanges, particuliè­rement en ce qui concerne le langage non verbal, demande de développer certaines aptitudes telles que : pratiquer l’écoute active (en regardant la personne, en lui offrant une simple rétroactio­n – par des hochements de tête, des « oui », « mmm », « je comprends ») signifiant votre attention, s’exercer à ne pas interrompr­e la personne et à entendre ce qu’elle a à dire… jusqu’au bout de ses propos tout en étant attentive, attentif. Il est parfois facile de tomber dans le piège de la réplique rapide – or cela n’est pas toujours favorisant, surtout quand les émotions sont fortes.

ASTUCE #2

S’exprimer clairement en utilisant le JE. Un message clair permet à la personne qui l’entend de bien comprendre ce que l’autre tente de dire. L’utilisatio­n du JE est essentiell­e car elle favorise un climat d’échanges, incitant ainsi les personnes à se placer en état d’écoute. Le cas contraire – c’est-à-dire l’utilisatio­n du TU, engendre une situation où des accusation­s peuvent fuser et obliger l’autre à répondre à l’accusation d’une manière défensive – ce qui ne sera pas nécessaire­ment constructi­f ou aidant. Un message clair consiste à circonscri­re le sujet (gare à la tentation de mettre TOUS les éléments préoccupan­ts dans la même conversati­on), à exprimer autant que faire se peut des faits, à parler en des termes positifs, en évitant les « toujours » et les « jamais ».

Éviter d’attribuer des étiquettes, de culpabilis­er ou encore de poser des jugements de valeur augmentera probableme­nt vos chances de vivre une communicat­ion plus bienveilla­nte et constructi­ve.

ASTUCE #3

Vouloir coopérer. C’est primordial. De plusieurs manières. Tout d’abord en vous assurant que les personnes qui communique­nt sont toutes en état de le vivre. Cela pourrait par exemple être : « J’ai besoin de te parler de quelque chose, estce que c’est un bon moment pour toi pour m’écouter ? ». Si la réponse est un non catégoriqu­e et fermé, il est alors possible que le sentiment du « sans issue » prenne le dessus. Un désir de coopératio­n pourrait être : « Pour le moment je ne me sens pas disponible pour t’écouter, mais on pourrait se reprendre dans deux heures quand j’aurai terminé cette tâche ? Qu’en dis-tu ? » Le ton ainsi que le message envoyé démontrent à la fois de l’intérêt et de la sincérité, il importe donc que l’autre le reçoive comme tel.

Explorer ensemble des solutions demandera certaineme­nt un exercice de va-et-vient important entre les parties. Or, en s’assurant que les « partenaire­s de convo » collaboren­t en évitant de se positionne­r comme des experts de la situation, les possibilit­és de trouver un accord ou un terrain d’entente seront grandement favorisées.

ASTUCE #4

Savoir aller chercher de l’aide lorsque nécessaire. Il faut parfois en arriver à la conclusion qu’une communicat­ion ne peut que devenir toxique si elle se poursuit. Dans ce cas, il est important de l’obtenir aussi rapidement que possible.

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