DANS L’UNIVERS MUSICAL DE CLAUDE COBRA

DE BLEU JEANS BLEU

Est-ce que l’univers déjanté des compositions de Bleu Jeans Bleu tire son origine des habitudes d’écoute musicale de son chanteur Claude Cobra ?

Difficile à cerner, car, de l’avis du principal intéressé, Mathieu Lafontaine de son vrai nom, la musique humoristique ne constitue pas son unique bagage musical. Au contraire, ça peut aller dans bien des directions insoupçonnées.

Et il ne se gêne pas pour revendiquer haut et fort son attachement au pop. Entre deux concerts de la tournée

Perfecto qui s’achève sous peu, Claude Cobra nous a révélé ses préférences en musique, tous genres confondus.

Trouves-tu que la musique humoristique est une belle occasion de sauter d’un style à l’autre en ayant un fil conducteur ?

Ben oui ! Un moment donné, on s’est dit qu’avec Blue Jeans Bleu, on n’allait pas s’imposer de style. Ce qui permet de faire une toune disco, une toune rock, une toune funk, etc. N’importe quoi qu’on voudra faire, on pourra le faire s’il y a quelque chose qui ramène le projet à l’essence de Bleu Jeans Bleu.

Qu’est-ce que vous écoutez dans le van en tournée ?

Plein d’affaires. Les gars aiment me faire écouter du métal. Je suis un petit peu moins fan de ça. Mais je comprends l’intérêt. On écoute du Mac Miller, du Behemoth. On écoute des vieux classiques québécois. Un peu d’innocence de Daniel Deshaime, je pense qu’on l’a écouté 400 fois dans l’auto sur la route. (Rires)

Tu es le seul du groupe qui n’a pas étudié en musique. Est-ce que tes goûts musicaux sont différents des autres membres ?

Je suis plus pop. J’en fais pas écouter aux gars dans le truck mais je reviens souvent avec Taylor Swift. Il y a des vieilles tounes de pop de Taylor Swift que j’aime beaucoup.

Est-ce qu’il y a un artiste qui fait l’unanimité chez les membres de Bleu Jeans Bleu ?

Radiohead. Il y a aussi Anderson .Paak. C’est un ancien drummer pro. La toune

Keep the door open de Bruno Mars a été faite avec Anderson .Paak.

Quels sont tes incontournables en chanson humoristique ?

On était tous des gros fans de François Pérusse. J’ai aussi écouté du Crampe en Masse au secondaire. Les Trois Accords évidemment. Je dis « évidemment » parce que j’ai l’impression que ce groupelà fait vraiment l’unanimité partout.

Qu’est-ce qui jouait dans la maison chez vous quand tu étais jeune ?

J’ai souvenir qu’il y a eu du Céline Dion qui a joué, et il me semble qu’il y a eu du Andrea Bocelli qui jouait. Peut-être que mes parents me corrigeraient là-dessus.

Sinon, mon père dans l’auto, quand j’étais petit, faisait jouer du Pat Metheny. C’est drôle parce que mon père est un excellent guitariste et son cousin aussi. Et j’étais sûr que c’était un album de son cousin ! (Rires)

Quel est le premier album que tu as acheté avec ton argent ?

L’album bleu de Weezer. Je capote sur cet album-là. C’est des souvenirs de jeunesse. On écoutait beaucoup de punk, mais Weezer, il y avait de quoi dans les chansons, dans les mélodies, qui étaient bien différentes des tounes de punk qui jouaient dans les partys, qui jouaient quand on faisait du skateboard.

Le premier spectacle qui t’a marqué ?

Quand j’étais jeune, j’étais allé au Vans Warped Tour. Dans ce temps-là, le Vans Warped Tour c’était tout ce qu’on écoutait : Lagwagon, NOFX, Face to Face… Ils étaient tous là !

Mais le premier spectacle qui m’a marqué, c’est Foo Fighters. J’étais allé les voir à un festival qui n’existe plus à Montréal [EdgeFest en 1998].

Est-ce qu’il y a un réalisateur, même à l’international, avec qui vous aimeriez travailler ?

Il y a un album, Little Broken Hearts ,de Norah Jones, qui avait été réalisé par Danger Mouse. Je ne sais pas si ce garslà fait encore ça. Mais à l’époque, c’était bien à point.