Dangereux 7: Un bel hommage
On peut trouver la franchise Rapides et dangereux débile, on peut arguer que c’est simpliste, mais même les détracteurs ne peuvent nier le fait que vin Diesel a créé un univers auquel il demeure fidèle, malgré tout.
Dangereux 7 , c’est d’abord et avant tout un vibrant hommage à Paul Walker. Et quel meilleur moyen de se remémorer quelqu’un qu’on aime qu’en se lançant dans une débauche de rires, de souvenirs et de folies? Oui, c’est cliché, mais cette espèce de pied de nez à la mort est le seul à la disposition de ceux qui restent, James Wan, le réalisateur, et Vin Diesel l’ayant parfaitement compris.
Le long métrage démarre sur les chapeaux de roues avec un rappel des événements de l’épisode précédent. L’intrigue se dessine promptement (on s’en doutait à la fin de Rapides et dangereux 6 ), Deckard Shaw (Jason Statham en espèce de Terminator impossible à arrêter) veut venger son frère, laissé pour mort par le groupe de Dom (Vin Diesel).
Des moments plus «graves» viennent ajouter de la substance à cette superproduction de 137 minutes. L’histoire d’amour entre Lettie et Dom se développe, celle de Mia et Brian s’étoffe. Au coeur de ce Dangereux 7 – comme de toute la franchise –, la famille, celle qu’on adopte, et les valeurs qui vont avec: honneur, fidélité et intégrité.
HOMMAGE
Dangereux 7 aurait sans doute été différent si Paul Walker n’était pas mort tragiquement en 2013 après avoir tourné environ un tiers de ses scènes. James Wan et Vin Diesel passent du temps sur des moments qui ne sont pas essentiels à la trame narrative, s’attardant notamment sur de gros plans de l’acteur. C’est en cela que le film est d’abord et avant tout un hommage, ces plans permettant un recueillement collectif, sans pour autant tomber dans le pathos.
La fin du long métrage est d’ailleurs à l’image de tout le reste: cohérente, émouvante et très chic. Je lève mon chapeau à toute l’équipe d’avoir réussi à dépasser sa douleur pour livrer ce long métrage sensible et drôle. Merci et bon vent, Paul Walker.