Les coups de coeur de... MÉLANIE Joly
Mélanie Joly a plus d’une corde à son arc. Avocate, ex-candidate à la mairie de Montréal et maintenant aspirante libérale à la course fédérale pour la circonscription Ahuntsic-Cartierville, elle désire à tout prix faire une différence dans le monde. Amoureuse passionnée de sa ville, la politicienne nous fait découvrir les bijoux du quartier Ahuntsic, le coin qui lui évoque les souvenirs, la beauté et l’histoire de Montréal.
Le restaurant favori?
J’en ai deux. Il y a le petit restaurant de quartier Il Cenone qui cuisine les meilleures pâtes sauce à la viande que j’ai jamais mangées de ma vie. Les pâtes sont fraîches. Ce ne sont que les familles italiennes qui y vont, ça donne toujours un indice à quel point la nourriture y est authentique. L’autre restaurant que j’aime beaucoup, c’est le SaintUrbain. Ce sont les mêmes propriétaires que la Bête à pain et ils offrent une cuisine bistro franchement délicieuse.
L’endroit où prendre un café?
Le Café Gentile qui existe depuis 1959 et le Café Aroma. Il y a vraiment une culture du café présente dans le quartier Ahuntsic, bien avant la vague des nouveaux petits cafés indépendants. J’oublie aussi le Café Crème sur la rue Fleury, qui fut le premier à vendre les très bonnes machines à espresso.
L’activité préférée?
J’adore faire du ski de fond au parc de l’Îlede-la-Visitation. J’ai tellement de projets et de stress que j’ai besoin d’adhérer à des activités sportives et à une discipline de vie, un peu comme un athlète olympique. Je suis également une fervente de yoga. Je suis fidèle au studio Aloha Yoga.
L’endroit où se ressourcer?
Ma mère et mon frère n’habitent pas loin du boulevard Gouin et j’aime beaucoup y marcher pour y contempler les vieilles maisons. J’adore tout ce qui est design et patrimoine. Me promener dans un environnement qui me permet de contempler de superbes architectures me calme.
Un incontournable touristique?
La plus vieille église à Montréal où l’on a célébré la première messe dans la métropole est l’église de la Visitation. En fait, on a toujours cru que Jacques Cartier est arrivé par le fleuve Saint-Laurent, mais il est arrivé par la rivière des Prairies. C’est donc ici qu’il y a eu les premiers fondements de notre colonie.
L’événement culturel le plus couru à Montréal?
J’aime beaucoup le FestiBlues au parc Ahuntsic. Il s’agit d’une gang de gars qui aidaient les jeunes défavorisés de la communauté pour leur réinsertion sociale. Un jour, ils ont eu l’idée de créer ce festival qui combine la qualité et l’envergure d’un événement musical à celles d’un événement de quartier à dimension humaine. Cela fait maintenant quinze ans que le FestiBlues existe. C’est vraiment sympathique!
Si j’étais maire de Montréal?
J’aurais gagné! Non, mais plus sérieusement, j’investirais massivement dans les transports en commun. Je ferais en sorte d’ouvrir de nouvelles stations de métro, dont le prolongement de la ligne orange de Côte-Vertu jusqu’à Cartierville. De plus, c’est un coin qui a besoin d’amour et une station de métro pourrait améliorer la vie de quartier.
Le plus beau souvenir à Montréal?
C’est sans aucun doute ma campagne électorale à la mairie de Montréal. Sincèrement, ce fut une expérience humaine extraordinaire. Il y avait énormément d’énergie, d’optimisme et la réalisation d’un rêve. On était en train de bâtir un projet inspirant et tout le monde travaillait fort dans la même direction. Au-delà des critiques que l’on fait aux politiciens, être en politique c’est retrouver des gens de tous les milieux, de toutes les origines qui vivent des choses profondément différentes. On peut avoir un impact direct sur la vie de ces gens-là.
Les villes du monde envient Montréal parce que...
Parce qu’elle a une douceur de vivre. Le dynamisme culturel important, la dimension humaine, la grandeur de la ville avec ses grandes ambitions, les vies de quartiers intéressantes, la créativité et sa cohésion sociale propre font de Montréal un endroit extraordinaire où vivre. On n’en parle pas assez, mais on vit bien ici.