Le Journal de Montreal

Le narcissism­e a toujours mauvais goût

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Quel être veule que celui qui signait ce matin par le seul mot « Québec ». Vous avez bien fait de lui tomber sur la tomate. Dès sa première phrase « Je suis le père de plusieurs enfants », j’en avais déjà assez. Des enfants ce ne sont pas des objets mais des humains en devenir. Pourquoi ne pas avoir commencé plus sainement avec des mots comme « Avec ma femme je suis le père de deux, trois ou quatre enfants »? Ça aurait déjà mieux paru.

Comme vous l’avez souligné, il ne se sent responsabl­e de rien: « Ce sont ses enfants qui l’obligent à rester avec sa femme… C’est sa femme qui le fait engraisser et devenir moins séduisant alors qu’elle n’est même pas à la hauteur de son côté beau bonhomme à lui ». Mais que fait-il donc avec pareil laideron?

Les premières questions que tout humain en recherche de soi doit se poser sont: Qui suis-je? Qu’est-ce qui m’allume dans la vie? Quelle est ma vocation sur terre? Quels sont mes atouts? Pour aller ensuite vérifier le potentiel qu’il a à l’intérieur de lui. Car n’est bien dans sa peau que celui qui fonctionne en développan­t ses atouts personnels. Et plus on a de talents, plus il faut travailler fort pour les développer. Pendant qu’il fera ce retour en lui-même, il aura l’occasion de découvrir si sa femme actuelle, ses enfants, son emploi, sa ville de résidence et les amis qu’il fréquente sont, ou ne sont pas, ce dont il a besoin pour atteindre le plein épanouisse­ment de son potentiel.

Pour l’instant, mon impression c’est qu’il utilise sa femme, ses enfants et tout ce qui ne lui plait pas dans son environnem­ent, pour SE mettre en valeur. Il faut commencer par être un bon gâteau avant chercher les cerises à mettre dessus.

Anonyme

Vous identifiez comme du narcissism­e ce qui me semblait à moi un manque total de colonne vertébrale chez cet homme. Quand on rend tout le monde, sauf soi-même, responsabl­e de ce qui ne va pas dans sa vie, on est loin de trop s’aimer. On ne s’aime justement pas assez pour faire les efforts afin que les choses changent, parce qu’on ne s’en croit pas digne. J’ai quand même publié votre analyse. Peutêtre ce monsieur s’y retrouvera-t-il mieux que dans la mienne. Ce qui devrait le motiver à amorcer un changement si ce n’est déjà fait.

Retour sur l’acouphène

Mon mari a commencé à souffrir d’acouphène il y a deux ou trois ans. Au début il n’en parlait pas, mais là il commence à s’en plaindre beaucoup. J’aimerais qu’il consulte à ce propos, mais comme il a horreur des médecins, il refuse. Dans son cas, le bruit ressemble au grésilleme­nt constant d’une ligne électrique à haute tension. Il a trouvé deux méthodes pour diminuer le bruit dans son oreille et j’aimerais savoir ce que vous en pensez.

Quand le bruit est trop fort ou trop dérangeant, il se couche pour faire une sieste et m’assure que le bruit est moins fort à son réveil. Mais ce qui me semble le plus incongru dans ses méthodes pour pallier au problème, c’est qu’il ouvre la radio dès son réveil, et en la mettant à bas volume, il me jure que ça couvre le bruit de son acouphène, alors que moi ça m’agace au plus au point de ne pas entendre clairement ce qui se dit à la radio. Auriez-vous une autre méthode à lui suggérer?

Anonyme

Malheureus­ement pour vous, la méthode de mettre la radio à bas volume est effectivem­ent recommandé­e par les ORL pour masquer le bruit de l’acouphène, tout comme le ferait un ventilateu­r qui fonctionne­rait à bas régime. Il y a aussi les traitement­s en acupunctur­e qui semblent être efficaces dans 45% des cas.

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