Gros test défensif
La force de l’Impact sera mise à l’épreuve au Costa rica
On vante beaucoup la défense de l’Impact depuis le début de la saison, mais celle-ci subira son plus gros test au Costa rica, mardi prochain.
L’Impact se présentera à Alajuela avec une avance 2 à 0 et devra marcher sur un mince fil entre la défense et l’attaque.
«Tous les matchs CONCACAF ont été importants et le prochain match est toujours le plus important», relativise Bakary Soumare.
«Il ne faut pas se reposer sur nos lauriers, il faut essayer de jouer, de marquer des buts et ne pas subir.»
DYNAMIQUE
Alajuelense s’est incliné 2 à 0 au Stade olympique il y a deux semaines, mais c’est une équipe qui est capable de marquer des buts, assure l’adjoint, Mauro Biello.
«C’est une équipe très dynamique, on l’a vu contre D.C., ils ont marqué cinq buts.
«Ils poussent beaucoup de joueurs en attaque et il faut être prêts pour ça, surtout qu’ils doivent pousser le match.»
Qui plus est, les Costaricains ont repris du poil de la bête depuis leur passage à Montréal.
«Ils sont dans une bonne période en ce moment avec un match de six buts et un autre de deux.»
HOSTILITÉ
L’Impact se présentera devant une foule hostile à l ’Estadio Alejandro Morera Soto.
En bon vétéran, Soumare en a vu d’autres, lui qui a notamment porté les couleurs du Mali en sélection nationale.
«J’ai joué en équipe nationale en Afrique dans des éliminatoires de Coupe du monde dans des pays très hostiles.
«À mon avis, c’était plus hostile que ce qui va nous arriver mardi au Costa Rica. Ça reste du football, on va être concentrés et tout va bien se passer.»
AUSSI EN MLs
Soumare a rappelé que certains stades de la MLS pouvaient être très peu accueillants, particulièrement sur la côte ouest.
«Il faut se concentrer sur la tâche, il y a des endroits en MLS où ce n’est pas facile, comme quand on va à Portland ou à Seattle.»
Il retrouvera par ailleurs son collègue Laurent Ciman, qui a raté le dernier match contre Orlando alors qu’il représentait la Belgique dans les qualifications de l’Euro.
«Les automatismes sont là, qu’il soit parti en sélection, on s’y attendait et il va être prêt tout de suite.»