Le Journal de Montreal

Des fleurs pour Karlsson

- Joanie Godin

OTTAWA | S’il n’en tenait qu’à lui, Marc Méthot donnerait le trophée Norris, remis au meilleur défenseur de la LNH, à son compagnon à la ligne bleue, Erik Karlsson.

«C’est sûr que je vais dire qu’il mérite de gagner parce que c’est mon partenaire, mais, en même temps, il est vraiment spécial sur la glace», a dit le Franco-Ontarien.

Méthot estime que la remontée au classement de son équipe au cours des deux derniers mois n’est pas seulement due aux grandes performanc­es du gardien Andrew Hammond, mais également à celles de son capitaine.

«C’est difficile de ne pas voir son impact quand tu regardes tous les points qu’il a amassés», a-t-il fait remarquer.

Et que répond-il à ceux qui croient que Karlsson ne devrait pas mettre la main sur cet honneur pour la deuxième fois de sa carrière (il l’avait gagné en 2012) puisqu’il n’est pas utilisé en désavantag­e numérique?

«Ont-ils raison? Oui et non, mais même défensivem­ent, il est super fort. Il patine tellement bien qu’il peut sauter dans la mêlée et m’aider à nous défendre dans notre zone. C’est le MVP (joueur par excellence, NDLR) de notre équipe et quand tu as un joueur comme lui, tu dois au moins le placer parmi les finalistes», a précisé le défenseur.

À savoir s’il contribuai­t lui-même aux succès au point où Karlsson devrait lui remettre un morceau de son trophée en cas de victoire, Méthot répond en riant.

«Non, je ne pense pas! Je n’ai qu’à jouer ma position et rester à la défense. Jouer avec un gars comme lui nous rend la vie beaucoup plus facile.»

LE BON timing DE KOEKKOEK

Le match d’hier avait un cachet particulie­r pour le jeune Slater Koekkoek, du Lightning. Non seulement il s’agissait de son deuxième dans la LNH, mais, en plus, c’était tout près de son patelin.

Koekkoek est originaire de Winchester, une petite ville d’à peine plus de 11 000 habitants, située à environ 50 km au sud d’Ottawa. Il pourra donc compter sur l’appui de plusieurs parents et amis.

«Quand j’ai reçu l’appel lundi soir, la première chose que ma mère m’a dite, c’est que le Lightning jouait à Ottawa le jeudi et que j’étais mieux de faire en sorte d’être de la formation! Heureuseme­nt, j’ai réussi», a-til dit après l’entraîneme­nt matinal.

Bien évidemment, plusieurs médias l’attendaien­t à son casier et, pour le taquiner, son coéquipier Luke Witkowski s’est même emparé d’un des micros pour l’interviewe­r à son tour, ce qui a bien fait rire la recrue.

Newspapers in French

Newspapers from Canada