Québec propose un Stade olympique sans toit
AGENCE QMI | La présentation de deux matchs de baseball au stade olympique, à Montréal, ce week-end, relance tout le débat sur le toit.
Le gouvernement du Québec laisse entendre qu'une des solutions envisagées pourrait être d’enlever le toit.
«Je cherche une vocation pour le stade, a affirmé la ministre du Tourisme, Dominique Vien. C'est ce que je cherche. Et je cherche, bien entendu, un nouveau toit, bien sûr, ou pas de toit du tout.»
Cette idée, lancée cette semaine, montre que le gouvernement pourrait choisir la solution la plus simple entre aucun toit et un toit fixe ou amovible, souple ou rigide.
Le maire de Montréal, Denis Coderre, s'interroge sur la bonne solution à trouver.
«Tout est la question du toit, a évoqué le maire. On ne peut pas garder le toit comme ça. Alors, on va faire un débat. Est-ce qu'on peut avoir un stade sans toit? Ou bien si on investit là-dedans, à ce moment-là, qu'estce qui va arriver par la suite?»
Le toit rétractable coûterait 100 millions $ de plus qu'un toit fixe. Alors Québec serait tenté de démanteler l'actuel toit sans le remplacer.
REFUS DE TAILLIBERT
«La structure est obligée de prendre le froid et, en vérité, cet hivernage – parce que ça devient un hivernage – est, à mon avis, dangereux pour toute la structure», a affirmé l’architecte du Stade olympique, Roger Taillibert, à TVA Nouvelles.
Devant cet argument avancé par M. Taillibert sur les problèmes posés par l'hivernage, la Régie des installations olympiques (RIO) affirme avoir un protocole d'opération pour agir dans de tels cas.
La RIO reconnaît également que l'installation d'un toit fixe n'aurait pas une très grande incidence sur la capacité d'accueil du stade.
En 2014, le Stade a été occupé pendant 188 jours. Le Stade demeure un des sites touristiques les plus visités de la métropole. Sa disparition n'est pas non plus envisageable.