Le Journal de Montreal

Opportunit­és manquées

- STÉPHANE CADORETTE

NEWARK | Pas d’humeur à prononcer un long discours sur la montagne en ce début de week-end pascal, Michel Therrien a vite résumé le match de ses disciples en s’en tenant à l’essentiel de leurs péchés.

Bien des facettes du jeu du Canadien ont plu au pilote malgré la défaite. La tenue des unités spéciales en avantage numérique ne faisait toutefois pas partie des bons moments de la soirée.

Les nombreuses chances bousillées, particuliè­rement à la fin du temps régulier et en prolongati­on, l’ont laissé avec un goût amer.

«C’est l’histoire du match. Notre jeu de puissance a été incapable de générer de l’attaque. C’est bien dommage», a-t-il noté avec justesse.

PAS À LA HAUTEUR

Le résultat n’était donc pas à la hauteur des attentes face à un club qui en arrache, mais sinon, le jeu dans son ensemble n’a pas déplu au patron.

«Je n’ai rien à dire sur la façon. Encore une fois, on a accordé seulement 18 lancers. Après trois périodes, on en était à 17, donc je pense qu’on joue quand même du hockey très serré.

«Ça fait deux matchs en ligne qu’on fait de bonnes choses, mais ce soir, l’histoire du match c’est le jeu de puissance, ce n’est pas compliqué. Ce soir, ça a fait grandement défaut», a-t-il soupiré.

L’ABSENCE DE MARKOV

Quant à savoir si la décision d’accorder un brin de répit au défenseur Andrei Markov avait quoi que ce soit à voir avec cette difficile soirée en supériorit­é numérique, la réponse n’a laissé aucune place à la discussion.

«Non», a simplement tranché l’entraîneur-chef sans autre justificat­ion.

C’est donc dire que Michel Therrien devra continuer de patienter pour célébrer sa 200 victoire en carrière à la barre de l’équipe, lui qui en compte toujours 199.

MATTEAU SATISFAIT

Dans le vestiaire des Devils, le jeune Stefan Matteau se réjouissai­t de la tournure des événements, à la fois sur les plans personnel et collectif, lui qui a inscrit le premier but des siens, son deuxième en carrière dans la LNH.

«On a traversé des moments difficiles dernièreme­nt et c’est toujours bon de gagner, spécialeme­nt contre l’une des meilleures équipes de la ligue. C’est toujours un feeling très agréable», a-t-il indiqué.

«Pour moi, c’est une expérience très profitable. C’est gros pour mon apprentiss­age. Quand tu joues avec des gars comme Cammalleri et Zajac, tu sais qu’ils vont te trouver si tu fais les bonnes choses. Je me suis concentré à bien faire ce qu’on me demande, soit de terminer mes mises en échec et de foncer au filet. Ça a bien fonctionné», a-t-il continué.

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