L’UQAM suspend une représentante étudiante
L'Université du Québec à Montréal (UQAM) a suspendu pour un an une étudiante qui siège à son conseil d’administration, en raison de sa participation à des manifestations au cours des deux dernières années.
Au mois de mars dernier, la direction de l’université avait convoqué neuf étudiants devant son conseil exécutif pour avoir commis «du vandalisme et des actes illégaux» lors de divers événements depuis 2013. Ils étaient alors menacés d’expulsion définitive.
Justine Boulanger est la seule, parmi les neuf étudiants visés par l’UQAM, à avoir été sanctionnée. Quatre s’en sont tirés indemnes et les quatre autres ont reçu un avertissement.
Selon une lettre transmise à Mme Boulanger, la direction l’accuse d’avoir appelé des manifestants avec des chiens à une levée de cours à l’UQAM le 3 avril 2014. Selon un autre accusé, Samuel Cossette, Mme Boulanger n’était même pas présente à l’événement en question et les propriétaires des chiens étaient des inconnus.
Mme Boulanger était par ailleurs la dernière représentante du corps étudiant au sein du C.A. de l’université, la plus haute instance décisionnelle de l’institution. Son homologue René Delvaux avait été démis de ses fonctions au printemps lorsque l’université avait fermé son dossier étudiant, parce qu’il n’avait pas terminé sa maîtrise à temps.
La directrice des communications de l’UQAM, Caroline Tessier, s’est contentée de dire que les sanctions imposées aux élèves vont de l’avertissement à la suspension d’une année.
Justine Boulanger n’a pas répondu aux messages du Journal. – Avec la collaboration de
Caroline Pailliez