LOUISE DESCHÂTELETS
Le récit de ma vie
Je fus admis en Centre jeunesse en 2000. J’en suis sorti en 2007, dix jours avant mes 18 ans. Né dans une famille dysfonctionnelle, je fus maltraité par des parents violents et irresponsables. Mon père s’est suicidé en 2003. Rendu à 25 ans, je purge une sentence de dix ans de pénitencier. Mon premier dossier criminel s’est ouvert en 2004 pour voies de fait, agression armée, usage négligent d’une arme et menaces de mort, alors que j’étais entre les mains de la DPJ. En 2007 : bris de probation. En 2008 il y a eu possession de biens criminellement obtenus, méfaits, voies de fait contre un agent de la paix, recel et entrave. En 2010 il y a eu des amendes impayés et des bris de probation. En 2011 il y a eu menaces de mort, harcèlement criminel et infractions aux règlements municipaux. En 2014 menaces de mort, extorsion et méfaits, possession non autorisée d’une arme prohibée, menaces de mort envers des policiers, nouveau bris de probation et tentative de meurtre pour laquelle je suis toujours incarcéré.
Depuis l’adolescence, je rêve de faire carrière dans l’armée. J’ai quitté le Canada en 2011 pour m’enrôler dans la Légion Étrangère où j’ai connu un échec cuisant. Puis j’ai fait la connaissance d’un Allemand et d’un Russe qui m’ont offert d’embarquer dans une organisation criminelle d’Europe de l’est. De retour au Québec, convaincu que j’avais l’étoffe d’un tueur à gages, j’ai lamentablement échoué dès mon premier contrat, parce qu’à cette époque, ma consommation d’alcool et de drogue était grave.
Mon existence étant un échec, je vis avec l’ultime conviction que je la finirai en prison puisque ni l’armée ni la Légion ne veulent de moi. Sans pitié, sans coeur et froid comme un serpent, je rêve encore d’être accepté par la Légion. Même si je vous semble mentalement désaxé, je ne le suis pas. Je suis brillant, poli et respectueux, et si je n’avais pas été entouré de pourritures toute ma vie, je ne serais pas en train de vous écrire ceci. Je demande juste de pouvoir faire ce que j’aime. Je suis prêt à dépasser mes limites et à m’entraîner comme une machine de guerre pour partir en mission et combattre l’ennemi.
Cordialement Jonathan
Si vous étiez vraiment sans pitié, sans coeur et froid comme un serpent, vous ne ressentiriez pas le besoin de boire et de vous droguer pour oublier. Dans la longue description de vos méfaits, vous semblez être extérieur à tout ce qui s’est passé, comme si vous n’en portiez aucune responsabilité. C’est certainement sur ce terrain que vous devriez investiguer avec un professionnel, pour vider l’abcès d’un passé qui vous ronge, opérer un changement, et quitter un chemin qui va vous perdre.
Les dangers du sucre
On dit que l’école et les médecins donnent trop vite du Ritalin aux enfants. Mais les parents savent-ils qu’ils ont la responsabilité dès leur naissance, de ne leur donner aucun sucre à manger? Même les jus de fruits supposément naturels en sont bourrés. En plus de causer des caries, ça énerve les enfants. Pourquoi ne pas privilégier les fruits et les légumes crus pour leurs collations? La différence dans le comportement de l’enfant est énorme. Je l’ai expérimenté avec ma fille qui, encore à plus de 30 ans, devient énervée quand elle consomme du gâteau ou du chocolat après le repas. Si l’enfant vous en réclame il faut lui répondre : « Maman a oublié d’en acheter en faisant son épicerie. Ce sera pour une prochaine fois. » Sous-entendu qu’il n’y aura pas de prochaine fois.
Monique J.
On s’entend pour dire que le sucre est à bannir de notre alimentation, mais il est dangereux de laisser supposer qu’il est seul responsable des problèmes de TDAH chez un nombre de plus en plus grand d’enfants.
Pensée du jour Trop de gens traversent la vie en attendant que les choses arrivent au lieu de faire en sorte qu’elles se produisent.
- Sasha Azevedo