De mal en pis pour les Alouettes
Jadis l’organisation modèle de la Ligue canadienne, les Alouettes pataugent maintenant dans les basfonds et n’ont rien de bien captivant à offrir aux habitués du Stade McGill.
Déjà fragile, cette concession ne va nulle part. Elle est en train de chasser ses plus ardents partisans. On veut maintenant la tête de Jim Popp. On croit que Anthony Calvillo serait un bon candidat pour relever cette organisation.
C’est la confusion la plus complète.
Popp qui, il n’y a pas si longtemps, se moquait de la compétition avec un imposant réseau d’informateurs ne parvient plus à maintenir le rythme. Il n’a jamais voulu prendre les grands moyens en préparant l’après-Calvillo. Il voyait lors des dernières saisons de son quart qu’il éprouvait de plus en plus de difficulté. Il voyait que son organisation avait besoin d’un nouveau quartarrière. On n’a rien fait. Avant de songer à remettre les guides à Calvillo, qu’on lui donne l’opportunité de se familiariser avec de nouvelles fonctions. N’est-il pas maintenant le coordonnateur à l’attaque. Or, comment se comporte l’attaque des Alouettes?
Une organisation peut connaître des années difficiles. Dans le contexte du sport professionnel d’aujourd’hui, il est difficile de maintenir l’excellence. Le plafond salarial, les nouvelles structures financières. Dans le cas des Alouettes, un propriétaire imprévisible qui embauche un entraîneur avant de confirmer le retour de son directeur général, bref, une organisation dont on vantait l’excellence n’a pas le droit de flirter avec la médiocrité comme c’est le cas depuis quelques années.
J’espère que Ben Cahoon, pour un soir, leur apportera une certaine motivation...