Rien à envier aux plus importants festivals
À sa 11e édition, le festival Osheaga est déjà très bien implanté à Montréal. Et c’est principalement pour cette raison que l’événement continue d’attirer de nombreux festivaliers américains et du reste du Canada.
Il suffisait hier de se promener durant quelques minutes sur le magnifique site du parc Jean-Drapeau pour constater à quel point le festival Osheaga est maintenant bien rodé.
Même si les mesures de sécurité ont été légèrement renforcées par rapport aux dernières années (voir
texte en page 6), l’entrée sur le site se faisait rondement, sans véritable embouteillage.
Plusieurs employés sur le site étaient disponibles pour guider les festivaliers à travers les différentes scènes.
Art et fontAine
Parmi les ajouts intéressants sur le site, notons une énorme fontaine, tout près de la scène Verte.
Les festivaliers étaient nombreux à aller s’y rafraîchir.
Quelques installations artistiques n’étaient pas sans rappeler le paysage du festival californien Coachella.
Venue de l’Ontario avec ses amis, Allison indiquait qu’elle préférait Osheaga au festival WayHome, qui s’est tenu en banlieue de Toronto la semaine dernière.
«La programmation est plus intéressante ici et l’organisation est plus efficace», a-t-elle dit.
Couple dans la cinquantaine venu du Connecticut, les Gordon détonnaient parmi les festivaliers, pour la plupart dans la vingtaine.
«La jeune foule ne nous dérange aucunement, assurent-ils. Tout se passe bien avec les jeunes.»
De son côté, Catherine, 23 ans, était venue toute seule au festival. «C’est ma quatrième année et j’ai très hâte de voir Radiohead», a-t-elle dit.