La porte des ténèbres
LE ROMAN DE LA SEMAINE
Avec le premier volet de cette nouvelle trilogie, le romancier américain Glenn Cooper délaisse le Moyen Âge pour nous donner un avant-goût du futur.
Après avoir longtemps combattu dans l’armée américaine, John Camp est maintenant responsable de la sécurité d’un laboratoire de recherche établi dans les environs de Londres, où un accélérateur de particules six fois plus gros que celui du CERN, en Suisse, a été construit à coups de milliards. Un boulot a priori relativement pépère, qui se révélera cependant 100 fois plus dangereux que n’importe quelle mission en Afghanistan: lors d’un essai censé prouver au monde entier l’existence des gravitons (nos connaissances en physique subatomique sont hélas trop sommaires pour nous permettre d’entrer dans les détails!), Emily Loughty, la directrice scientifique du projet, disparaîtra soudainement pour faire place à un homme au regard fou qui, profitant de la surprise générale, ne tardera pas à trouver le moyen de s’échapper en laissant dans son sillage plusieurs cadavres.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’homme en question aurait été exécuté 65 ans plus tôt à la prison de Dartford… tandis qu’Emily serait passée dans une autre dimension. Une situation qui aurait sans doute enchanté les agents Mulder et Scully, mais qui ne plaira pas du tout aux responsables du laboratoire, car il n’y a qu’une seule façon de ramener Emily: envoyer quelqu’un d’autre dans cette dimension inconnue. Et devinez qui se portera volontaire? Eh oui, John Camp. En revanche, vous ne pourrez absolument pas deviner dans quel genre d’enfer cet ancien militaire mettra les pieds!
Un bon divertissement qui plaira surtout aux fans de science-fiction et de dystopies. La porte des ténèbres – tome 1 Glenn Cooper Aux Éditions du Cherche Midi, 576 pages