Rio, vous dites ?
Des amis et des gens que je rencontre me demandent si je commence à être excité à l’approche des Jeux de Rio. Si on n’insistait pas autant auprès de moi, je penserais que c’est une compétition comme une autre.
Évidemment, ce n’est pas ça. C’est drôle parce que je suis tellement dans un état d’esprit à me répéter que je dois avoir de bons entraînements et être prêt pour les Jeux que je n’y pense pas trop. Je me préoccupe plutôt de mon entraînement du lendemain afin d’être à mon maximum à Rio.
FÉBRILITÉ PROGRESSIVE
À cause de ce focus, j’ai l’impression que la fébrilité ne me gagnera pas tant que je ne serai pas arrivé dans le Village olympique.
Entre-temps, il y aura peut-être certaines étapes dans les prochains jours qui vont me donner hâte de partir le 10 août. Quand mon commanditaire Asics va me faire parvenir mes espadrilles aux couleurs spéciales de Rio et que je recevrai mes vêtements de l’équipe canadienne, je pense que ça va déclencher un peu d’excitation.
Je vais arriver cinq jours avant la première ronde de mon épreuve de 1500 m prévue pour le 16 août. Je sais d’avance que mes premières heures et mes premiers jours au Village olympique seront cool parce qu’on rencontre du monde de partout. Je serai ultrafébrile. Ensuite, je devrai vite retrouver ma concentration et avoir l’oeil sur ma course.
TOUJOURS AU VILLAGE
À l’exception de mes entraînements, je ne prévois pas quitter le village jusqu’à la fin de ma compétition. Ce sera l’endroit le plus sécuritaire pour moi et le seul où je ne risque pas de tomber malade avec la nourriture. Il y aura de l’eau «traitée» et s’il y a des choses un peu risquées, il y aura des médecins près de nous pour nous aviser de ne pas aller nous servir dans le comptoir à salades, par exemple, pour éviter de tomber malades. On est bien suivis et je vais m’assurer de ne pas avoir de problèmes avant mes courses.
Je ne sais pas non plus jusqu’à quel point les médias font un plat avec ça, mais on entend beaucoup parler de vols à main armée et de pickpockets, sans compter les fusillades qu’il y a un peu partout dans le monde et même un groupe terroriste qui a récemment été démantelé à Rio. Si je reste dans le village, je serai à l’abri de tout ça. Je ne voudrai pas me stresser avec des risques de ce genre.
UN PEU DE TOURISME
Les deux jours suivant la fin des Jeux, je vais les consacrer à jouer un peu les touristes avec ma copine. Ça va nous prendre au moins deux jours pour aller visiter le Musée de demain et la statue du Christ Rédempteur au sommet du Corcovado. Je m’en voudrais d’aller à Rio et de ne pas aller voir ces attractions-là…
Je ne prévois pas quitter le village jusqu’à la fin de la compétition