Le Journal de Montreal

Rouler à 220 km/h légalement est possible

- MAGALIE LAPOINTE

SAINT-PIE | Courser sur des circuits automobile­s n’a rien d’illégal. Pourtant, la majorité des amateurs de vitesse n’osent pas se rendre sur des circuits amateurs pour y laisser leur surplus d’adrénaline.

«Il y a des gens qui n’oseront jamais aller sur la piste de course et c’est dommage», a relaté le fondateur et propriétai­re du circuit automobile Sanair, Jacques Guertin.

PAS CHER

Pour 5 $, n’importe quel automobili­ste peut aller faire du drag (course d’accélérati­on sur un quart de mille) le vendredi soir. Selon M. Guertin, ce n’est pas cher pour s’éviter des ennuis avec les policiers.

«La solution existe [pour réduire la vitesse sur les routes du Québec], mais ce ne sont pas tous les friands de la vitesse qui osent se mesurer à des adversaire­s», a-t-il dit.

Pour M. Guertin, il est inconcevab­le que les automobili­stes ne se responsabi­lisent pas sur les routes en 2016.

«Vous savez, lorsqu’une personne travaille dans une chocolater­ie, à un moment donné elle n’en mange même plus de chocolat, il en a assez. C’est le même principe avec la course automobile», a exposé Jacques Guertin.

Selon lui, les automobili­stes dépensent suffisamme­nt leur énergie lors des courses ou en faisant du drag qu’après leur journée ou leur soirée, ils rentrent à leur domicile en respectant les limites de vitesse.

CLIENTÈLE

Pour répondre aux besoins des amateurs de ce sport, M.Guertin offre la possibilit­é de louer la piste où plusieurs circuits sont offerts pour faire de la course de vitesse.

Les motos peuvent également courser sur le circuit.

D’ailleurs, c’est sur cette piste que les policiers motards de la Sûreté du Québec suivent leur formation de plusieurs semaines avant de chevaucher leur motocyclet­te.

Newspapers in French

Newspapers from Canada