Hivon se retire de la course en raison d’ennuis de santé
Affligée par une infection virale, la députée Véronique Hivon se retire de la course à la direction du Parti québécois.
Mme Hivon est victime d’une infection virale aiguë au tympan. Son état actuel la «force au repos complet et les risques de séquelles associées à son état commandent cette directive stricte de son médecin», affirme-t-on dans un communiqué de presse diffusé hier par son organisation de campagne.
Dans son entourage, on parle d’une fatalité pour une femme qui n’est jamais malade. Mme Hivon est «fortement contrariée» de se retirer de la course.
Elle avait pris une pause la semaine dernière, mais son état de santé s’est aggravé depuis et la détérioration de sa condition la force à suspendre toutes ses activités «pour une période supplémentaire minimale de quatre semaines».
« DÉSOLÉE DE LA SITUATION »
La politicienne s’adresse à ses militants et se dit «désolée de la situation» pour ceux qui ont investi temps et argent dans sa campagne. Pour plusieurs, c’est un choc.
«C’est une journée difficile aujourd’hui. On savait qu’elle souffrait d’une labyrinthite et qu’elle attendait ses résultats, mais ce n’est pas facile», affirme le député Matthieu Traversy, qui s’était rangé derrière elle.
La pression commençait à être forte pour Mme Hivon. Sa maladie l’empêchait de participer aux débats et son organisation devait décider si elle annulait ou non un rassemblement militant important prévu le 2 septembre. «C’est difficile de faire campagne lorsqu’on est alité», résume-t-on.
ELLE RESTERA NEUTRE
Véronique Hivon n’a pas l’intention de donner son appui à qui que ce soit pour la suite de cette course qui doit prendre fin au début du mois d’octobre.
Elle laisse ses militants «complètement libres de leurs choix pour la suite, ayant pour sa part l’intention de demeurer neutre».
Les autres candidats ont tous salué l’apport de Mme Hivon dans la campagne et lui souhaitent un prompt rétablissement. Martine Ouellet a toutefois été la seule à se lancer ouvertement dans le maraudage. Elle a fait remarquer que l’ex-chef par intérim d’Option nationale avait abandonné le camp Hivon pour la soutenir.