Les gaz à effet de serre plus dangereux que la chasse
L’ours polaire risque de voir sa population diminuer de 50 % d’ici la moitié du siècle si rien n’est fait pour contrôler les gaz à effet de serre.
La fonte de la calotte polaire a un impact beaucoup plus grand que la chasse ciblée, s’entendent pour dire les experts. C’est d’ailleurs ce qui a poussé beaucoup de pays à ne pas interdire le commerce des peaux d’ours polaires en 2013.
Les États-Unis et d’autres pays, dont la Russie, ont tenté de faire interdire le commerce, en vain. Il s’agit d’un nonsens, selon Masha Kalanina, de la Humane Society qui milite pour une telle interdiction. «Oui, les changements climatiques sont une menace pour l’ours polaire, c’est pourquoi on doit tout faire pour en garder le plus de vivants possible.»
Selon Ernest Cooper, les gens ne savent pas que certaines populations d’ours polaires sont en très bonne santé alors qu’on enregistre des baisses ailleurs. Pour Masha Kalanina, il est toutefois inconcevable que le gouvernement permette la chasse dans des territoires où les données sont peu précises, comme Lancaster Sound ou Norwegian Bay.