Du soleil et des sourires
Le temps était magnifique hier, et les 35 000 participants au Marathon de Montréal en ont profité pleinement.
Il fallait voir le sourire de la plupart d’entre eux au moment de croiser la ligne d’arrivée. Certains en pleuraient de fierté.
Si les résultats des meilleurs coureurs sont naturellement mis de l’avant, il y a lieu de mentionner que le Marathon Oasis Rock’n’Roll de Montréal est d’abord et avant tout un événement grand public.
Pour plusieurs, le simple fait de parcourir 5 ou 10 km est déjà un énorme défi. Le demi-marathon et l’épreuve éponyme de 42,2 km sont aussi au menu, sans oublier le 1 km P’tit Marathon pour les enfants.
Si l’événement fait rager certains automobilistes, de même que quelques résidents montréalais, de nombreux curieux viennent pour leur part applaudir un ami, un conjoint, un parent.
«D’habitude, je cours, mais je ne pouvais pas cette fois. Il fallait tout de même que je sois là pour au moins encourager, a mentionné Lucie Ouellet, entre deux coups de trompette en plastique. Le fait qu’il y a du soleil, c’est extraordinaire. L’ambiance est cool et avec la musique pendant le parcours, c’est super important pour les coureurs.»
« DANS NOTRE VILLE »
Rencontrés après la fin de leur course, Adrielle Houweling et Alexander Gombos, qui forment un couple, étaient satisfaits de ce début de journée.
D’autant plus que Gombos a battu son propre record personnel en parcourant les 10 kilomètres en 42 minutes et des brindilles.
«Nous, on apprécie que ce soit dans notre ville et les coureurs ont l’embarras du choix de faire la course qu’ils veulent, a indiqué le coureur de 38 ans. En plus, avec le beau temps, ça ajoute un peu à la magie.»
«C’est le premier événement auquel j’ai participé quand j’ai commencé à faire de la course, a pour sa part commenté sa copine. Pour moi, c’est un incontournable. J’essaie toujours de revenir chaque année.»
UN PARCOURS À AMÉLIORER ?
Tout en prenant soin de féliciter l’organisation, Gombos a néanmoins laissé entendre que le Marathon de Montréal pourrait encore être amélioré.
«Ayant fait des grandes courses comme New York et Chicago, j’ai un seul petit bémol: je crois que la ville de Montréal pourrait être mise davantage en valeur, a-t-il avancé, critiquant le choix du parcours, à travers lequel quelques endroits isolés n’attirent pas toujours les foules pendant l’épreuve du marathon. Les coureurs ont besoin d’encouragements. Il y a plusieurs quartiers qu’on néglige. S’il y a moyen un jour que les coureurs passent par la rue Sherbrooke, par McGill College ou par une partie du mont Royal, là ça deviendrait une autre paire de manches.»