Le Journal de Montreal

Dans des sables mouvants

- DAVE LÉVESQUE

NEW YORK | L’Impact semble être pris dans des sables mouvants dont il est incapable de se sortir.

C’est du moins l’impression qu’on a quand on regarde les huit derniers matchs, au cours desquels il n’en a remporté qu’un seul.

Durant cette période difficile, l’équipe de Mauro Biello n’a inscrit que six buts tout en cédant à 16 reprises.

Et même si le jeu défensif a été resserré à New York dans une défaite de 1 à 0 contre les Red Bulls, samedi, l’équipe a quand même été dominée, particuliè­rement en seconde demie, où elle n’est même pas parvenue à décocher un seul tir.

L’Impact n’a donc amassé que cinq points sur une possibilit­é de 24 au cours des huit derniers matchs.

Pendant ce temps, les autres équipes de l’Est contre lesquelles il lutte pour une place en séries ont aussi fait du surplace, mais plusieurs d’entre elles se sont réveillées ce week-end.

Résultat, le XI montréalai­s (38points) se retrouve maintenant à quatre points de l’Union de Philadelph­ie, qui occupe le 4e rang avec 42 points.

Derrière, D.C. United n’est plus qu’à un point alors que la Nouvelle-Angleterre (36 points) et Orlando (34 points) sont toujours dans le coup.

Il est donc primordial d’aller chercher les trois points lors de la visite de San Jose au Stade Saputo, mercredi soir. Rappelons que l’Impact n’a pas gagné à ses quatre derniers matchs à domicile (0-3-1).

COMME EN 2013

Le spectre de la saison 2013 commence à drôlement se profiler avec quatre parties à jouer.

Sous l’égide de Marco Schällibau­m, l’Impact avait connu une excellente première moitié de saison pour finalement conclure l’année avec une seule victoire à ses huit dernières sorties.

L’équipe s’était qualifiée pour les séries au dernier jour de la saison grâce à une défaite de Chicago et avait ensuite lamentable­ment plié l’échine à Houston dans un gênant match de barrage.

Même s’il y a plus de talent dans le groupe actuel, il est facile de faire des parallèles puisque les acteurs principaux sont encore une fois vieillissa­nts, de sorte qu’il est permis de se demander si la forme y est encore.

Pensons notamment à Didier Drogba. Certes, il a eu bien peu de ballons à se mettre contre les Red Bulls, mais on l’a à peine remarqué.

De fait, on a surtout remarqué sa prise de bec avec deux jumeaux un peu trop en verve dans les gradins à la fin de la rencontre.

Et quand on cherche à expliquer sa baisse de régime autrement que par l’absence de bons ballons, on a droit à la même cassette de l’absence de présaison.

Disons que rendu à la fin du mois de septembre, cette excuse ne devrait plus être évoquée.

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