Une ministre pourrait perdre sa citoyenneté
OTTAWA | À l’instar de centaines de Canadiens, la ministre Maryam Monsef pourrait voir sa citoyenneté révoquée sans avoir droit à une audience sous prétexte de «fausse déclaration» sur son lieu de naissance.
C’est ce qu’ont fait valoir, hier, des avocats de l’Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique et de l’Association canadiennes des avocats des droits des réfugiés qui ont entrepris une contestation judiciaire contre le gouvernement fédéral.
Ces associations reprochent au gouvernement Trudeau de ne pas avoir encore aboli une disposition de la loi C-24 adoptée sous les conservateurs et que les libéraux avaient pourtant décriée. En vertu de cette loi, les Canadiens qui font face à des allégations de fausse déclaration dans l’obtention de leur citoyenneté se voient privés d’une audience.