Une année de records pour le FCVQ
QUÉBEC | Plus de cinéphiles, plus de premières, plus de revenus à la billetterie: le Festival de cinéma de la ville de Québec a fracassé tous ses records lors de sa sixième édition qui a pris fin samedi.
«Habituellement, il faut de 10 à 15 ans pour placer un festival. Je pense que nous sommes en avance sur notre temps. C’est exceptionnel», se réjouit le directeur général du FCVQ, Ian Gailer.
Les chiffres de l’édition 2016 dévoilés par les organisateurs sont là pour prouver sa prétention. Hausse de 300% des revenus, hausse de 130% de la fréquentation pour toutes les activités, des premières en hausse de 300 % et, par conséquent, une augmentation marquée de 500 % de la couverture par les médias.
Tout cela, indique M. Gailer, prouve que «le monde de Québec a embarqué». Mais pourquoi les cinéphiles d’ici ont-ils embarqué en masse? Parce que la programmation était alléchante.
«L’appui de la Ville de Québec est indéniable, mais la confiance des distributeurs, qui nous ont donné à de gros films, comme ceux de Xavier Dolan et de Jim Jarmusch, ça paraît.»
LES FILMS DE QUÉBEC CARTONNENT
Le volet glamour est aussi en progression. Pour la première fois, une star hollywoodienne, l’actrice canadienne Emily VanCamp (Capitaine America), a défilé sur le tapis rouge du Palais Montcalm lors de la présentation du film Pays, de la Québécoise Chloé Robichaud, lors de la soirée d’ouverture.
Avec en plus 1:54, Embrassemoi comme tu m’aimes et Juste la fin du monde, le FCVQ misait sur une très forte programmation québécoise. Mais les films faits par des cinéastes de Québec, qu’on pense à Feuilles mortes, Surfer sur la grâce et Harry: portrait d’un détective privé, ont aussi attiré l’attention. Plusieurs ont même fait salle comble.
«Les cinéastes d’ici ont compris que c’est leur plateforme à eux aussi et ils ont décidé de se mobiliser», note Ian Gailer.
Peter and the Farm, de l’Américain Tony Stone, a remporté le Grand prix de la compétition du FCVQ. Le prix du public a été remis à Embrasse-moi comme tu m’aimes, d’André Forcier.