Le Journal de Montreal

Et le gérant de l’année est...

- JACQUES DOUCET jacques.doucet@quebecorme­dia.com

Avec une semaine à faire dans la saison 2016, j’ai l’impression que vous avez une bonne idée à qui vous accorderie­z votre vote dans le scrutin visant à déterminer le gérant de l’année dans les deux ligues.

En ce qui me concerne, dans la Ligue américaine, c’est une lutte à trois qui implique John Farrell, des Red Sox de Boston, Jeff Banister, des Rangers du Texas et Terry Francona, des Indians de Cleveland.

Comme Banister a mérité cet honneur l’an dernier et bien qu’il ait conduit son club au championna­t de l’Ouest, je l’ai éliminé.

Francona? Il a posé une très forte candidatur­e à ce titre cette saison, alors que son équipe a été éprouvée par maintes blessures et qu’il a su bien manoeuvrer dans le dernier droit malgré la perte de deux solides lanceurs partants, Salazar et Carrasco.

Farrell? Il a été terrassé par un cancer l’an dernier et son équipe a terminé au dernier rang de l’Est.

De retour à la barre de son navire, alors que bien des observateu­rs croyaient qu’en milieu de saison, ses Red Sox allaient plier bagage et songer à l’an prochain, Farrell (avec le concours de son directeur-gérant Dave Dombrowski, bien sûr) a su redresser sa barque et a filé vers son deuxième championna­t de division en quatre ans. Mon choix: John Farrell

ET DANS LA NATIONALE ?

Dans le circuit senior, il est évident que Joe Maddon obtiendra plusieurs votes, mais lui aussi a mérité cet honneur l’an dernier et comme tous les observateu­rs ou presque prédisaien­t le championna­t de la Centrale à ses Cubs avant même qu’un premier lancer soit effectué, il n’aurait pas le mien.

Je penche plutôt vers Terry Collins, des Mets et Dave Roberts, des Dodgers. Le vieux routier Dusty Baker a accompli un excellent boulot à la tête des Nationals, mais selon moi, son équipe avait les hommes nécessaire­s pour coiffer le titre de l’Est.

Collins? Son équipe a été décimée par les blessures, il n’avait pas un solide receveur derrière le marbre et il a résisté à la pression de la Grosse Pomme, sans broncher.

Il a pété les plombs en quelques occasions, mais il mérite une sérieuse considérat­ion.

Roberts? Une recrue dans un monde de requins à Los Angeles.

Il a su naviguer dans diverses tempêtes au cours de la campagne, sans paniquer. Il a perdu des éléments-clés et a dû composer avec l’excentriqu­e Yasiel Puig. Mon choix : Dave Roberts. Il ne faut pas oublier que la mise en candidatur­e se termine avec la saison régulière. La performanc­e des équipes et de leurs gérants dans les séries d’après-saison ne doivent en rien influencer sur le vote des personnes qui participen­t à ce scrutin.

 ??  ?? Dave Roberts et John Farrell
Dave Roberts et John Farrell
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada