Le Journal de Montreal

Un avantage numérique à peaufiner

- MATHIEU BOULAY

TORONTO | Dans un tournoi comme la Coupe du monde, les unités spéciales peuvent être déterminan­tes dans l’issue d’un match. Une facette dans laquelle Équipe Europe devra exceller si elle souhaite battre le Canada en finale.

Si leur unité de désavantag­e numérique a fait du bon boulot, l’unité d’avantage numérique est toujours à la recherche d’un premier but.

La formation européenne n’a pas marqué lors des 13 occasions qu’elle a obtenues durant ses quatre premiers matchs. C’est assez surprenant quand on sait qu’il y a des joueurs comme Roman Josi, Mark Streit, Anze Kopitar et Marian Gaborik au sein de cette équipe.

«On a besoin d’une étincelle sur l’avantage numérique, a indiqué l’entraîneur Ralph Krueger, hier, lors de son point de presse. Il faudra être créatif sur cette unité afin qu’elle produise contre le Canada.»

«On doit revenir à la base, a ajouté l’attaquant Frans Nielsen. Il faut tirer plus souvent au filet pour obtenir des rebonds et, par le fait même, des chances de marquer.

«Il faudra aussi créer de la circulatio­n devant Carey Price qui arrête tout quand il voit la rondelle. On doit lui rendre la vie difficile.»

LA FIN POUR GABORIK

Équipe Europe devra se passer de l’un de ses gros morceaux pour la finale: Marian Gaborik.

Le Slovaque aurait quitté le Air Canada Centre avec un plâtre au pied droit, dimanche, après la victoire de son équipe contre la Suède. Il se serait blessé en recevant une rondelle sur cette partie du corps.

Selon le directeur général des Kings, Dean Lombardi, Gaborik pourrait rater jusqu’à huit semaines d’activités. Ce qui signifie qu’il ne sera pas rétabli à temps pour le début de sa saison avec la formation californie­nne.

En quatre rencontres à la Coupe du monde, Gaborik a inscrit deux buts tout en maintenant un différenti­el de +2.

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