Un espoir de premier plan sur le carreau
Le défenseur Timothy Liljegren n’a pas joué depuis plus d’un mois en raison d’une mononucléose
Il est encore tôt, mais, déjà, le défenseur suédois Timothy Liljegren attire les regards. Considéré pour l’instant comme le deuxième meilleur espoir en vue du prochain repêchage de la LNH, l’arrière à caractère offensif n’a toutefois pas eu l’occasion de se faire valoir cette saison, en raison d’une mononucléose.
Le défenseur droitier a joué deux matchs avec le programme des moins de 20 ans du Rögle BK avant de tomber au combat en raison de la virulente maladie. Il n’a pas joué un seul match depuis ce temps et il ne devrait pas jouer encore avant au moins un mois, a mentionné le porte-parole de l’équipe Lasse Mauritzson dans un échange de courriels avec Le Journal.
«Il n’a pas fait de fièvre au cours des deux dernières semaines, donc il devrait recommencer à s’entraîner légèrement, à vélo, la semaine prochaine [cette semaine]. Il doit toutefois être prudent», a-t-il expliqué.
SA COTE EN BAISSE ?
Le programme national suédois a annoncé hier la formation des moins de 20 ans qui participera au Tournoi des quatre nations du 1er au 6 novembre. Évidemment, le nom de Liljegren ne figure pas sur cette liste et sa participation au Championnat du monde junior pourrait être compromise.
Il ne faudrait toutefois pas croire que cette absence prolongée aura un impact considérable sur son rang de sélection, en juin prochain, selon un recruteur d’expérience joint par Le Journal.
«Le meilleur exemple est Alex Galchenyuk, qui n’a joué que deux matchs lors de son année de repêchage, en raison d’une blessure à un genou. Le jeune sera quand même vu. Si ce n’est pas lors de la première moitié de saison, ce sera lors de la seconde. Ça ne prend pas 10 matchs pour savoir si un joueur a le potentiel de jouer en haut, de toute façon», a-t-il mentionné.
UN JOUEUR D’IMPACT
Car Liljegren possède très certainement des habiletés uniques qui font de lui le meilleur défenseur de son groupe d’âge, à l’heure actuelle.
«Je suis d’accord avec les comparaisons avec Erik Karlsson, a admis le directeur du recrutement d’International Scouting Services, Dennis MacInnis. Ses habiletés et son coup de patin sont dignes de l’élite. Il a la faculté de se sortir du pétrin par son coup de patin et de réaliser des passes que peu de joueurs pourraient faire. Il dirige l’avantage numérique et possède un boulet de canon.»
À 16 ans, l’an dernier, avec Rögle BK dans la Ligue élite de Suède, il a récolté 5 points en 19 parties.