Le Journal de Montreal

Lemieux prêt pour la Californie

Le boxeur québécois n’est pas complèteme­nt satisfait de son combat de samedi

- Mathieu Boulay MBoulayJDM Marc Ramsay s’est dit très satisfait du travail de Luc-Vincent Ouellet comme cutman, alors qu’il remplaçait Bob Miller. Il a notamment permis de bien contrôler l’enflure de l’oeil droit de Lemieux. mathieu.boulay@quebecorme­dia.c

À moins d’un revirement de situation, David Lemieux remontera sur le ring, le 17 décembre, lors d’un gala de Golden Boy Promotions en Californie.

Comme l’état de santé du cogneur québécois semble bon, son promoteur ira dans cette direction comme il le souhaitait au cours de la dernière semaine.

«Ce n’est pas encore coulé dans le béton, car on doit finaliser l’entente. On sait où on s’en va», a dit Camille Estephan, qui se mettra au téléphone dans les prochaines heures à ce sujet.

Le clan Lemieux aurait une liste de trois noms potentiels, mais elle n’a pas été divulguée pour ne pas nuire aux négociatio­ns.

La décision finale reviendra à Estephan et à l’entraîneur Marc Ramsay. Le premier verra à ce que son boxeur obtienne une bourse intéressan­te, tandis que le deuxième choisira l’adversaire selon des critères bien précis. Pour le moment, il n’est pas assuré que Lemieux affronte un autre gaucher.

Pour ce qui est du boxeur, il a déjà déclaré qu’il est prêt pour n’importe qui.

DES CHOSES À CORRIGER

Même s’il a dominé son affronteme­nt contre Cristian Fabian Rios, Lemieux est loin de se donner une note parfaite pour sa prestation de samedi soir.

«Je ne suis pas satisfait à 100 %, a-t-il déclaré lors de sa conférence d’après-combat. Il y a des choses que j’ai moins bien exécutées et que j’ai besoin d’aiguiser pour la suite. Par exemple, je ne gardais pas ma garde assez haute lors des débuts de round. À un moment donné, mon entraîneur m’a dit d’arrêter de niaiser.»

En allant à la limite, Lemieux a permis à son entraîneur d’amasser des données très importante­s afin de peaufiner sa technique en prévision de ses prochains combats. Une chose qu’il n’a pas souvent l’occasion de faire avec son protégé.

Pour revenir au boxeur, il a tout de même levé son chapeau à Rios, qui a encaissé tous ses coups de puissance sans visiter le plancher.

«Il mérite mon respect, c’est un dur, mais avec un style bizarre, a-t-il ajouté. Son coup surprise ne fonctionna­it pas et ma soirée a été un peu plus difficile que je le croyais au départ.»

LE BRIO DE BUTLER

En plus de la performanc­e solide de Lemieux, les spectateur­s ont été en mesure d’assister à une belle démonstrat­ion du talent de Steven Butler.

Il a liquidé son adversaire dès le premier round.

«Je suis très content de ma performanc­e, une des meilleures de ma carrière, a souligné le pugiliste de 21 ans. Avec la naissance de mon fils, je vis les plus beaux moments de ma vie.»

Son entraîneur Rénald Boisvert a bien aimé le comporteme­nt de son protégé. «J’ai beaucoup apprécié son calme sur le ring et la précision de ses coups, a-t-il souligné. Il est en avance sur son développem­ent.»

Pour ce qui est de son prochain combat, Butler a déjà un nom en tête: Brandon Cook (17-0, 10 K.-O). Un duel entre les deux hommes avait bien failli avoir lieu pour le gala de samedi, mais Cook a eu une autre opportunit­é sur la table.

L’Ontarien était d’ailleurs présent au Centre Bell pour assister à la victoire expéditive du Montréalai­s contre Janks Trotter.

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David Lemieux ne gardait pas sa garde assez haute lors des débuts de round, chose que son entraîneur lui a rapidement demandé de corriger.
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