« Je serai là en juin »
Le promoteur du GP du Canada François Dumontier a rencontré le patron de la Formule 1 au Texas
AUSTIN, Texas | François Dumontier n’est pas venu en touriste à Austin. Il a profité de l’escale du grand cirque de la F1 au Texas pour rencontrer Bernie Ecclestone.
Le promoteur du Grand Prix du Canada n’a pas voulu s’étendre sur la teneur de ses discussions avec le patron de la F1, mais il a voulu remettre les pendules à l’heure sur certaines informations qui ont été écrites à son sujet.
«Je suis venu ici pour le rencontrer, a indiqué Dumontier en entrevue au Journal de Montréal. Et je l’ai fait à quelques reprises pendant le week-end.
«Moi, je tiens à répéter que je suis toujours le promoteur du Grand Prix et que je serai là en juin 2017.
«Je peux vous le garantir. Mon entreprise, le Groupe de course Octane, a un contrat en bonne et due forme pour les prochaines années. Pour la durée, en fait, de la nouvelle entente signée jusqu’en 2024.
«À ce que je sache, Bernie ne m’a pas montré la porte.»
L’HISTOIRE DE HEINEKEN
L’arrivée du groupe brassicole Heineken a été soulignée en grande pompe au Grand Prix du Canada en juin dernier.
Les médias ont interprété cette conférence de presse comme un pied de nez à Dumontier.
«Cette histoire a été exagérée par les médias, a répliqué ce dernier. Heineken est maintenant un commanditaire mondial de la F1 et elle avait choisi Montréal pour rendre publique cette entente.
«J’ai assisté au début de la conférence de presse, mais je suis parti avant la fin parce que j’avais d’autres choses à faire et à régler comme promoteur.
«Je n’ai pas quitté la scène parce que j’étais furieux.
«Pour moi, Heineken c’est la meilleure entente que la F1 a obtenue depuis des années.
«Oui, Sleeman était associée au GP du Canada, mais des clauses dans le contrat prévoyaient qu’un concurrent puisse prendre sa place.
«Non, ce n’est pas un coup bas d’Ecclestone. Au contraire, tout le monde est content.»
LE FAMEUX ASTÉRISQUE
Dumontier et le maire Denis Coderre sont d’accord sur un point, probablement le seul: le Grand Prix du Canada devrait avoir lieu même si, lors de la publication du calendrier provisoire, le 28 septembre, l’escale de Montréal, comme deux autres étapes, était accompagnée d’un astérisque.
«Ce jour-là, a indiqué Dumontier, on n’avait pas terminé certains… ajustements, disons-le comme ça, au contrat existant.
«Bernie a exercé une pression en appliquant la mention “À être confirmée”.»
Mais ce fameux astérisque devra être effacé au terme de la réunion du Conseil mondial de la FIA qui aura lieu le 30 novembre. Le calendrier officiel de la saison 2017 sera diffusé le même jour.
Selon nos sources, les Grands Prix d’Allemagne et du Brésil sont les plus vulnérables. Ils pourraient en effet être rayés du calendrier le mois prochain.
«Je vais laisser le maire et Bernie Ecclestone régler leurs trucs», a poursuivi Dumontier. Mais quels trucs au juste? Le contrat signé en 2014 ne sera pas respecté, tel que l’a révélé Le Journal de Montréal il y a quelques mois, parce que les travaux de réfection des infrastructures (paddock, tour de contrôle et centre médical) ne seront pas réalisés pour l’édition 2017 du Grand Prix tel que prévu.
Il y a effectivement une entente pour reporter de deux ans la réfection des infrastructures au circuit Gilles-Villeneuve, mais il faut modifier le contrat existant et le signer.
Ce qui n’a pas été fait par les parties impliquées dans le dossier.