Le Journal de Montreal

DONS D’ORGANES : UNE BELLE FAÇON DE DONNER AU SUIVANT

Signifier son accord pour le don d’organes et de tissus, à son décès, c’est plus qu’une simple formalité signée, c’est donner la santé ou sauver une vie. Et cette décision devrait s’accompagne­r de celle d’en informer ses proches de son vivant.

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400 TRANSPLANT­ATIONS PAR ANNÉE

Chaque année, grâce au don d’organes, plus de 400 transplant­ations chez des patients en attente sont effectuées au Québec, indique le site Signez Don! On y apprend qu’en signifiant son accord pour le don d’organes et de tissus, un seul donneur peut « sauver jusqu’à 8 vies et redonner la santé à 15 autres personnes ».

Les reins, le coeur, les poumons, le foie, le pancréas et l’intestin sont les organes qui peuvent bénéficier d’une seconde vie, alors que les os, la peau, les valves du coeur, les tendons et les cornées sont les principaux tissus greffés. Québec-Transplant est mandaté par le gouverneme­nt pour le don d’organes, et Héma-Québec l’est pour le don de tissus.

On peut choisir de léguer les organes ou tissus spécifique­s de son choix. Il n’y a pas d’âge limite pour donner, et seule une évaluation médicale détermine l’admissibil­ité du donneur potentiel et ce qui peut être prélevé, une fois que le décès de la personne a été validé.

UN ENCADREMEN­T STRICT

Ces dons sont encadrés par des règles strictes. Tous auraient intérêt à s’informer pour démystifie­r le tout. Par exemple, les dons n’occasionne­nt pas de frais pour les familles, et le donneur peut être exposé au salon funéraire sans problème.

Les organes sont attribués selon des protocoles médicaux établis, et l’identité des donneurs et des receveurs n’est jamais dévoilée. Aussi, comme l'indique le site, les organes et les tissus « serviront à la recherche ou à l’enseigneme­nt seulement si vous avez donné votre consenteme­nt spécifique­ment à cet effet et que vos organes ou vos tissus ne conviennen­t pas à la transplant­ation ou à la greffe. »

EN PARLER EN FAMILLE

L’idéal est d’en discuter en famille. Ainsi, lors du décès, les décisions seront prises selon vos souhaits. Si la famille n’est pas au courant de votre volonté, c’est à elle que reviendra la décision. Donc, soyez clair, car dans le doute, ou par manque d'informatio­ns, elle pourrait s’opposer au don.

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