Le Journal de Montreal

LA GESTION DES RÉSEAUX SOCIAUX APRÈS LE DÉCÈS

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Fermer un compte LinkedIn ou une messagerie Gmail après un décès n’est pas une mince tâche, surtout sans la connaissan­ce des mots de passe. La plupart des sites de messagerie et de réseaux sociaux précisent, dans les conditions d’utilisatio­n, qu’en aucun cas les informatio­ns de connexion au compte ne seront divulguées à une tierce partie.

Certains demanderon­t une copie du certificat de décès ainsi qu’une preuve d’identité du demandeur. Les étapes à suivre sont indiquées dans la section « Aide » des différents sites.

Facebook offre de transforme­r le profil d’un utilisateu­r décédé en compte de commémorat­ion, permettant aux amis déjà confirmés de publier des messages sur le mur du défunt. Pour fermer le compte, la demande doit provenir d’un parent direct du défunt.

Twitter se dit ouvert à « travailler avec une personne autorisée à agir dans le cadre de la succession ou avec une personne ayant prouvé qu’elle était membre de la famille proche pour que le compte du défunt soit désactivé. »

Quant à Apple, le compte sera résilié dès réception de la copie du certificat de décès. Son contenu sera supprimé, tel qu’indiqué dans les conditions d’utilisatio­n acceptées par l’utilisateu­r à l’ouverture du compte. Les chansons iTunes et autres ne sont donc pas transférab­les.

LE TESTAMENT NUMÉRIQUE DE GOOGLE

Souhaitant « honorer la confiance » des utilisateu­rs, Google s’en remet au gestionnai­re de compte inactif qui doit être configuré avant le décès.

Ainsi, l’utilisateu­r indique, de son vivant, ses dernières volontés quant à ses photos, courriels et documents et peut choisir entre le partage des informatio­ns avec ses proches ou la suppressio­n du compte après un délai prédéfini.

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