Une animatrice de radio dit avoir subi une agression
Elle aurait été agressée sexuellement par un médecin montréalais
QUÉBEC | L’animatrice radio Élisabeth Crête aurait été agressée sexuellement par un médecin à Montréal, a-t-elle courageusement révélé hier.
«Je n’en ai jamais parlé à qui que ce soit. C’est la première fois que je vais parler de ça», a lancé en ondes la coanimatrice de Bouchard en parle, sur les ondes du FM 93.
Il y a deux ans, Élisabeth Crête – la fille de l’animateur sportif Alain Crête – est allée prendre un verre avec un anglophone dans la mitrentaine, «un super beau gars», qu’elle avait rencontré en ligne.
« UN FOU, UN DÉVIANT »
Après cette première rencontre, l’homme l’a invitée à venir chez lui, dans son condo «très luxueux» de la métropole. Elle a accepté, possiblement par «curiosité», bien qu’elle se trouvait peu d’affinités avec le médecin, qu’elle trouvait «fendant».
Dès leur arrivée au condo, l’homme l’aurait poussée sur le divan. «Il m’a immobilisé les mains et a mis une main dans ma culotte», a-telle relaté. Élisabeth Crête se serait fermement opposée à ses avances, en vain. Il a fallu qu’elle lui donne un coup pour se libérer de son emprise. Alors qu’elle filait vers la sortie, son agresseur aurait réussi à la retenir d’une main.
«Je me suis retournée vers lui, a-t-elle poursuivi. Avec son autre main, il était en train de se masturber. […] Il y avait comme une espèce de violence dans ses yeux. Il prenait plaisir à ce que je n’aime pas ça. […] Tu voyais que c’était un fou, un déviant.»
PAS DE REGRETS
Élisabeth Crête est partie en courant. Elle a complètement coupé les ponts avec son agresseur… et elle a gardé le silence. «C’est extrêmement humiliant. […] Tu ne veux pas que les gens te voient sous cette image-là», a lancé celle qui affirme n’avoir gardé aucune séquelle de cette agression.
Lors d’une courte entrevue téléphonique avec Le Journal, l’animatrice a affirmé que cette révélation s’était faite en toute spontanéité.
«Je suis contente de l’avoir fait sur le moment et je ne regrette pas de l’avoir fait. Je suis contente des réactions. On a reçu beaucoup de courriels de femmes qui disent avoir aussi été victimes d’agression», a-telle résumé.