Vers une meilleure performance de l’économie
OTTAWA | (Agence QMI) La faible croissance de l’économie canadienne en 2016 devrait être compensée, à plus long terme, par une meilleure performance dans les deux prochaines années, prévoit le directeur parlementaire du budget (DPB).
Dans un rapport publié hier, le chien de garde des finances publiques fédérales table sur une maigre croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de 1,2 % au Canada pour l’année en cours.
PIB EN HAUSSE
Or, grâce aux mesures du gouvernement Trudeau pour stimuler l’économie, comme un investissement massif dans les infrastructures, la progression du PIB passera à 2,3 % en 2017 et à 2,2 % en 2018.
«Ainsi, de 2016 à 2021, nous projetons que la croissance du PIB réel sera en moyenne de 1,8 % par année», ont estimé Jean-Denis Fréchette et son équipe.
Le DPB se montre toutefois plus optimiste que les économistes de la Banque du Canada. La semaine dernière, l’institution fédérale a dit s’attendre à une progression de cet indice de 1,1 % en 2016, et de 2 % en 2017 et 2018.
CAPACITÉ D’EMPRUNT
La différence des estimations pourrait s’expliquer par le fait que, contrairement à la banque centrale, M. Fréchette n’a pas tenu compte des mesures récentes mises en place par le gouvernement Trudeau pour stabiliser le marché immobilier.
Ces nouvelles règles hypothécaires du gouvernement fédéral visent à freiner le surendettement des acheteurs en limitant leur capacité d’emprunt, ce qui pourrait provoquer un ralentissement du marché de la revente de logements.
Les calculs de M. Fréchette ne tiennent pas compte, également, de l’introduction d’un prix national sur le carbone en 2018.
Par ailleurs, le directeur parlementaire du budget prévoit que le déficit fédéral continuera de se réduire à moyen terme, passant de 22,4 milliards $ en 2016-2017 à 9,4 milliards $ en 2021-2022.