Il dépasse son objectif en 24 heures
Mise en ligne sur la plateforme Ulule le 19 octobre dernier, la campagne de sociofinancement du premier album solo de Richard d’Anjou remporte un succès inespéré.
En effet, il n’aura fallu que 24 heures avant que l’artiste ne dépasse son objectif, fixé à 5000 $. Au moment d’écrire ces lignes, ce sont pas moins de 11 602$ qui avaient été récoltés.
«Ça faisait un moment que je pensais à faire un album, mais j’écrivais seulement des tounes de temps en temps, tout en pratiquant mon métier de charpentier, a raconté l’artiste. C’est en les faisant écouter à mon entourage, dont mon amie Véronique Marcotte (sa gérante), que j’ai été encouragé à poursuivre. C’est elle, d’ailleurs, qui a eu l’idée de la campagne de sociofinancement.»
LES PIEDS SUR TERRE
Malgré l’engouement suscité par son projet, qu’il co-réalisera avec le bassiste de renom Jean-François Lemieux, Richard d’Anjou essaie de ne pas trop s’emballer.
«Quand tu te désintoxiques, c’est un cheminement. Tu apprends à lâcher prise sur certaines choses, at-il expliqué. Ma job, c’est de chanter, d’écrire des tounes et de m’occuper de ma famille. J’essaie de me concentrer là-dessus, de ne pas m’en faire avec le reste. Je dois garder les deux pieds sur terre.»
Malgré tout, le musicien se dit prêt à se lancer dans une tournée si la demande et les ressources financières sont au rendez-vous.
«Avec ce projet, je retrouve un métier que j’ai toujours aimé faire. La musique, ç’a toujours été une passion, pour moi.»