Le Journal de Montreal

LOUISE DESCHÂTELE­TS

Quand un enfant de trois ans a des problèmes de sommeil

- louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Quand un homme insiste trop

Je me suis revue il y a 20 ans quand j’ai lu l’histoire racontée ce matin par le type qui signait « En amour pour toujours ». J’espère que la femme dont il se dit si amoureux ne se laissera pas prendre par ses belles paroles de jeune chien fou, trop jeune pour être sérieux, et qui risque de lui faire beaucoup de peine en la laissant un jour, quand il en aura assez de « sa vieille ».

Moi aussi j’ai hésité à m’embarquer avec un gars de dix ans mon cadet que j’en avais rencontré un à peine une année après ma séparation d’avec le père de ma fille. Mais rien ne l’empêchait de continuer de me courir après, même quand je refusais ses avances, un peu à la manière de ce monsieur avec cette dame. Mais je me suis laissée séduire et je me suis laissée aimer, le croyant sincère. Et je me suis fait avoir d’aplomb.

Certes les premiers mois de nos fréquentat­ions furent idylliques parce que je résistais et que j’avais l’impression que son insistance était commandée par l’amour qu’il me portait. Puis j’ai cédé et on s’est marié. Ce fut le début de ma descente aux enfers. Il me voulait à lui seul. Même si j’avais dix ans de plus que lui, comme c’était lui qui avait peur de me perdre, il a voulu me séquestrer.

Cinq ans plus tard, quand je me fus éloignée de tous mes amis, quand notre univers se résumait à notre vie de couple à laquelle seule ma fille avait accès, un beau matin il m’a appris qu’il en aimait une autre et qu’il partait. Ça m’a démolie, et j’ai mis trois ans à me refaire une santé physique et mentale, et à retrouver ma confiance en moi. Une chance que j’avais du succès dans mon travail et que ma fille, maintenant adulte, m’a supportée, sinon je ne m’en serais jamais sortie je crois. Je souhaite à cette femme de fuir au plus vite la tentation, car un homme qui la veut à ce point comme épouse, ça n’est pas normal. Elle ne pourra que perdre des plumes dans cette aventure. Chat échaudé

Je comprends que vous ayez envie d’éviter à une autre une aussi grande douleur que celle que vous avez vécue. Mais il se peut aussi que ce garçon soit sincère et qu’il ne lui veuille que du bien. Seul leur avenir ensemble pourra départager le vrai du faux.

Je m’adresse à la maman inquiète de votre Courrier de ce matin. Son fils de trois ans était soudaineme­nt affecté par des terreurs nocturnes et elle ne savait pas trop comment l’aider à régler ça. Je lui signale que nous avons eu le même problème avec notre petit-fils de trois ans qui se réveillait en panique.

Il est important d’examiner le côté psycho-somatique du phénomène comme vous l’avez si bien fait Louise. À savoir que l’idée de perdre un peu l’exclusivit­é de sa mère qui va bientôt donner naissance à sa petite soeur, peut en être la cause. Pendant son sommeil, ce petit garçon règle l’angoisse que cette perspectiv­e lui cause.

Mais les terreurs nocturnes qu’il a peuvent également avoir une origine physique, comme c’était le cas de notre petit-fils. Après une visite chez un médecin qui ne trouvait aucune explicatio­n à la chose, un pédiatre super consulté par les parents du petit a diagnostiq­ué un problème de végétation­s dans le nez qui finissaien­t par l’étouffer quand il dormait. De là l’origine des rêves étouffants et des crises qu’il faisait la nuit. Une lectrice de Sherbrooke

Merci de nous faire part de cette expérience vécue dans votre famille.

C’est un fait qu’au-delà de l’aspect psychologi­que d’un phénomène tel que les terreurs nocturnes, il ne faut pas négliger d’examiner les possibles causes physiques.

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