Le Journal de Montreal

La concurrenc­e

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Après de modestes débuts en 1993, l’UFC, avec un modèle d’affaires unique et un sens du marketing remarquabl­e, s’est installé comme le seul maître à bord dans le monde des arts martiaux mixtes (MMA). Mais en 2008, un nouveau venu, le Bellator, est apparu. Avec des bourses compétitiv­es et des conditions de travail alléchante­s, Bellator – qui signifie guerrier en latin –,s’est imposé petit à petit. La propriété de Viacom est devenue une alternativ­e intéressan­te pour d’exchampion­s échaudés et compétiteu­rs de renom de l’UFC tels Tito Ortiz, Quinton «Rampage» Jackson, Wanderlei Silva et Chael Sonnen, qui ont effectué le saut de l’autre côté de la clôture. Tout récemment, Rory MacDonald, une des têtes d’affiche de l’UFC, s’est ajouté à cet exode pour une question d’argent. «La question est simple: avec qui vastu faire le plus d’argent? Si Bellator te propose plus d’argent et qu’en plus tu peux avoir tes commandita­ires, c’est super facile de faire ton choix», indique Aubin-Mercier. Depuis plus de deux ans, le dauphin de l’UFC effectue des gains substantie­ls en calquant le modèle de sa grande soeur: la télé à la carte. «Plusieurs amateurs sont contre ces départs, mais en tant qu’athlète, on veut aller là où il y a plus d’argent, poursuit le Quebec Kid. Je crois que c’est normal. Notre passion est de se battre. Si on peut faire deux fois plus d’argent pour le même combat, alors pourquoi pas?»

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