Le Journal de Montreal

Espoirs déçus des Jaguars et des Titans

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Les deux équipes qui en viennent aux prises demain soir, les Jaguars et les Titans, semblent incapables de retrouver le droit chemin malgré les promesses d’un avenir meilleur.

Si les attentes étaient très modestes dans le camp des Titans, ce n’était pas le cas chez les Jaguars, que plusieurs voyaient même enfin retourner en séries après une disette qui perdure depuis 2007.

L’an dernier, sans progresser notoiremen­t au chapitre des victoires, les Jaguars avaient au moins semé l’espoir avec la performanc­e du jeune quart-arrière Blake Bortles, flanqué des receveurs Allen Robinson et Allen Hurns.

Bortles semblait en pleine ascension avec 35 passes de touché, mais plusieurs de ces touchés sont survenus quand l’équipe tirait de l’arrière en deuxième demie et que les défensives adverses ne jouaient pas le pied dans le tapis.

Cette saison, il a lancé neuf intercepti­ons, ce qui s’est avéré un travers qui se répète depuis le début de sa carrière, mais a été limité à neuf touchés.

La chimie n’opère plus avec Robinson, qui avait explosé la saison dernière en menant la ligue avec 31 réceptions de 20 verges ou plus. Cet automne, les longs jeux ne sont plus sa spécialité avec seulement trois attrapés de 20 verges.

BRADLEY, LE RESPONSABL­E ?

Il est permis de se demander si les difficulté­s que connaissen­t les Jaguars sont en bonne partie attribuabl­es à l’entraîneur-chef Gus Bradley. Plusieurs affirmeron­t avec raison que le pilote est trop souvent le bouc émissaire sacrifié injustemen­t pour les contre-performanc­es d’une équipe, mais Bradley tarde vraiment à montrer des résultats concluants.

En trois saisons sous sa gouverne, l’équipe n’a toujours pas gagné plus de cinq matchs.

Pourtant, Bradley a bénéficié de l’appui de la direction en embauchant une myriade d’agents libres depuis deux ans pour regarnir les effectifs. Les Malik Jackson, Davon House, Prince Amukamara, Tashaun Gipson, Chris Ivory, Julius Thomas, Kelvin Beachum et Jeremy Parnell n’ont pas changé drastiquem­ent le visage de l’équipe.

Tôt ou tard, les Jaguars devront montrer des signes d’évolution, au risque que Bradley paie le prix.

INSTABILIT­É CHEZ LES TITANS

Au Tennessee, les Titans ont toujours espoir que Marcus Mariota, derrière une ligne offensive qui progresse, redonne à la franchise la plus anonyme qui soit un regain de vie.

Mike Mularkey ne sera pas sacrifié après une seule saison, lui qui est le troisième entraîneur-chef des Titans en cinq saisons. Mariota en est déjà à un deuxième système offensif à sa deuxième année et, historique­ment, les quarts-arrières que l’on balance entre plusieurs systèmes tardent à réellement s’affirmer. La stabilité sera de mise avec lui.

La défensive a toutefois franchi des pas de géant et il est permis de croire que les jours les plus noirs sont derrière. Quoique, on le croyait aussi à Jacksonvil­le…

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La chimie ne semble plus opérer entre le quart des Jaguars, Blake Bortles, et le receveur Allen Robinson (photo).
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