Une vie qui inspire un roman, un film et un documentaire
Le parcours militaire de Léo Major a été tellement rocambolesque qu’il n’est pas surprenant qu’il fasse finalement l’objet d’un livre, d’un film et d’un documentaire.
Un auteur de Rivière-duLoup, Érick Drapeau, a toujours été passionné d’histoire. Quand il s’est intéressé en 2010 à la vie de Léo Major, il a su qu’il trouvait là toute l’inspiration pour écrire son roman.
«Sa vie en soi était une fiction. Personne n’avait écrit de livre à son sujet. Comme l’histoire se perd et qu’on n’encense pas assez nos héros au Québec, j’ai décidé d’aller de l’avant», a dit l’auteur.
Son roman est inspiré de ses principaux faits d’armes, mais est romancé en ce qui concerne l’intrigue et certains personnages. Il autoéditera Léo Major: un héros québécois dans les prochains jours.
LONG MÉTRAGE
Quant au long métrage, le réalisateur Michel Jetté (Hochelaga, Histoire de Pen) basera son histoire sur des documents qu’il a rassemblés sur Léo Major.
«Cet homme est demeuré une énigme, surtout en raison de son statut de sniper. Mais une chose est certaine, on a relaté sa grande efficacité et son sang-froid. Il était de la catégorie des super combattants», a-t-il dit.
Le scénario est terminé, et la recherche de financement est en cours.
DOCUMENTAIRE
Alain Stanké et Groupe Sighter poursuivent la production d’un documentaire, que M. Stanké qualifie de réel «bijou», au sujet du combattant.
Il portera le titre C’est parce que tu ne
m’aurais jamais cru, en référence à ce que Léo Major avait déclaré à sa femme au sujet de ses exploits à la guerre.
Alain Stanké et son équipe ont déjà rencontré la famille et la femme de Léo Major ainsi que des compagnons d’armes. En 2017, ils iront tourner en Hollande. «Cet homme a eu une histoire hors du commun qui mérite d’être racontée.»
Ajoutons que le Musée Le Régiment de la Chaudière est à concevoir pour l’été 2017 une nouvelle exposition permanente intitulée Citoyen-soldat, où on parlera, entre autres, de Léo Major.
TOUCHÉ
Le fils de Léo Major, Daniel-Aimé, se dit très fier que l’on fasse sortir de l’ombre les exploits de son père.
«C’est sûr que c’est étonnant que ce ne fût pas fait vraiment avant. On a plus évoqué les Canadiens français déserteurs à la guerre, pas les héros comme mon père.»