Le Journal de Montreal

Pas assez d’hommes

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Est-il possible que certaines profession­s attirent davantage un sexe qu’un autre et que ce ne soit pas un signe de décadence d’une société?

On peut mettre en place de la discrimina­tion positive pour faciliter l’accès à un sexe, mais de là à voir un problème, une catastroph­e derrière un écart d’une norme d’équité imposée à la société toute récente, celle de croire que tout doit être égal dans tout, la différence des sexes n’est pas un fléau, mais une réalité, de nature physique, mais aussi psychologi­que.

Tant que nous déterminer­ons des différence­s de sexes dans la religion, dans la maternité, dans la force physique, dans le gabarit, dans la tenue vestimenta­ire, dans le niveau des hormones, dans la séparation des WC, etc., la femme sera une femme et l’homme un homme, avec ses distinctio­ns, ses forces... et ses faiblesses.

Chaque enfant a quelque part un père, un oncle, un parrain, un cousin, un moniteur sportif, un voisin, un ami, un acteur, un chanteur, etc.

L’absence d’un enseignant n’est pas signe qu’un enfant va se perdre dans les dédales des normes dictées par la société et qui évoluent à la vitesse Grand V depuis l’avènement de l’internet.

Notre culture est avant tout challengée par de multiples cultures, qui se contredise­nt trop souvent. Je m’inquiète avant tout de cela.

Marc Prévost

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