Le Journal de Montreal

Demande de recours collectif de 25 M$ contre Samsung

- KATHLEEN FRENETTE

Une demande pour intenter un recours collectif où l’on réclame la somme de 25 M$ a été déposée, hier, par une Québécoise à l’égard de la compagnie Samsung et de son téléphone Galaxy Note 7 «explosif».

Le recours viserait «toutes les personnes domiciliée­s ou résidant au Québec qui ont acheté un Samsung Galaxy Note 7 vendu, fabriqué, commercial­isé ou distribué par l’une ou l’autre des défenderes­ses», est-il inscrit dans la demande pour autorisati­on.

Selon les faits rapportés, c’est à la miaoût 2016 que la compagnie Samsung a procédé au lancement du téléphone cellulaire Note 7 sur le marché canadien.

«Cet appareil a été commercial­isé de façon soutenue» et «un battage publicitai­re important» a été fait. Au Canada, on estime que 39 000 appareils ont trouvé preneur.

«Rapidement, des informatio­ns circulent à l’effet que les appareils surchauffa­ient, s’enflammaie­nt et explosaien­t».

DONNÉES INFORMATIQ­UES PERDUES

Après avoir effectué des tests et des «échanges» de piles qui semblaient problémati­ques, la compagnie n’a eu d’autre choix que de «procéder à un rappel». «La demanderes­se n’avait d’autre choix que de procéder à l’échange de son appareil» et «plusieurs données informatiq­ues furent perdues» par cette dernière.

Au surplus, la poursuivan­te mentionne avoir «toujours en sa possession un appareil qui constitue un risque d’incendie ou d’explosion à son domicile», étant dans l’incapacité de retourner l’appareil par Postes Canada.

Selon la demande en recours collectif, on reproche à la compagnie d’avoir laissé croire que le Note 7 «comportait des caractéris­tiques spécifique­s devant être fonctionne­lles, alors que ce n’était pas le cas» et d’avoir «exagéré les performanc­es de l’appareil».

« STRESS ET PEUR »

Les dommages réclamés sont liés, entre autres, «au stress, à la peur et à l’incertitud­e reliés au risque d’incendie» et aux «coûts et aux dépenses causés par les vices des appareils». 20 M$ sont réclamés à titre de dommages alors que 5 M$ sont demandés comme dommages punitifs.

Rappelons qu’une action en recours collectif a également été déposée, plus tôt cette semaine, à l’échelle canadienne.

C’est la firme McKenzie Lake Lawyers, de London, en Ontario, qui a le mandat pour tout le pays de représente­r les détenteurs de ce téléphone intelligen­t.

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