Demande de recours collectif de 25 M$ contre Samsung
Une demande pour intenter un recours collectif où l’on réclame la somme de 25 M$ a été déposée, hier, par une Québécoise à l’égard de la compagnie Samsung et de son téléphone Galaxy Note 7 «explosif».
Le recours viserait «toutes les personnes domiciliées ou résidant au Québec qui ont acheté un Samsung Galaxy Note 7 vendu, fabriqué, commercialisé ou distribué par l’une ou l’autre des défenderesses», est-il inscrit dans la demande pour autorisation.
Selon les faits rapportés, c’est à la miaoût 2016 que la compagnie Samsung a procédé au lancement du téléphone cellulaire Note 7 sur le marché canadien.
«Cet appareil a été commercialisé de façon soutenue» et «un battage publicitaire important» a été fait. Au Canada, on estime que 39 000 appareils ont trouvé preneur.
«Rapidement, des informations circulent à l’effet que les appareils surchauffaient, s’enflammaient et explosaient».
DONNÉES INFORMATIQUES PERDUES
Après avoir effectué des tests et des «échanges» de piles qui semblaient problématiques, la compagnie n’a eu d’autre choix que de «procéder à un rappel». «La demanderesse n’avait d’autre choix que de procéder à l’échange de son appareil» et «plusieurs données informatiques furent perdues» par cette dernière.
Au surplus, la poursuivante mentionne avoir «toujours en sa possession un appareil qui constitue un risque d’incendie ou d’explosion à son domicile», étant dans l’incapacité de retourner l’appareil par Postes Canada.
Selon la demande en recours collectif, on reproche à la compagnie d’avoir laissé croire que le Note 7 «comportait des caractéristiques spécifiques devant être fonctionnelles, alors que ce n’était pas le cas» et d’avoir «exagéré les performances de l’appareil».
« STRESS ET PEUR »
Les dommages réclamés sont liés, entre autres, «au stress, à la peur et à l’incertitude reliés au risque d’incendie» et aux «coûts et aux dépenses causés par les vices des appareils». 20 M$ sont réclamés à titre de dommages alors que 5 M$ sont demandés comme dommages punitifs.
Rappelons qu’une action en recours collectif a également été déposée, plus tôt cette semaine, à l’échelle canadienne.
C’est la firme McKenzie Lake Lawyers, de London, en Ontario, qui a le mandat pour tout le pays de représenter les détenteurs de ce téléphone intelligent.