Béland-Goyette de retour
En attendant le début de la finale de l’Association Est, l’Impact prépare la saison prochaine en ajoutant Louis Béland-Goyette.
Le produit de Pointe-Claire avait déjà signé une entente avec la première équipe, en 2014, mais s’était retrouvé avec le FC Montréal, en USL, l’année suivante.
«Je ne le vois pas comme un retour, je le vois plus comme un nouveau départ parce que je suis complètement changé en tant que joueur et en tant que personne», a noté le milieu de terrain de 21 ans.
Il est le troisième produit de l’Académie à signer un contrat de joueur formé au club cette saison après David Choinière et Ballou Jean-Yves Tabla.
CHALLENGE
Béland-Goyette n’a finalement disputé qu’un seul match avec l’Impact, étant utilisé durant 15 petites minutes en 2014.
«Quand ils m’ont libéré de l’équipe, j’ai pris ça comme un challenge, j’ai été très positif», a-t-il expliqué avec calme.
«J’aurais pu me dire que j’allais essayer quelque part d’autre, mais il fallait que je me prouve et j’ai été récompensé pour mon travail.»
Il avoue que son premier contrat avait été un peu inattendu.
«Le premier contrat a été une surprise et j’étais prêt à relever le défi, mais je n’avais pas joué assez de minutes à un haut niveau.»
SE PROUVER
Le milieu de terrain a donc passé les deux dernières saisons sous l’égide de Phillippe Eullaffroy avec le FC Montréal et a réellement éclos cette année, disputant 2233 minutes en 26 matchs.
«J’arrivais à mes matchs USL avec la même idée de me prouver et de travailler fort.
«J’avais de bons commentaires, mais je ne pensais pas que ça arriverait si tôt. Je pensais que ça arriverait après le camp d’entraînement», a expliqué BélandGoyette, qui a récolté deux buts.
«On savait qu’il avait une certaine qualité comme passeur et une belle capacité de lire le jeu. Il s’est imposé avec le FC Montréal», a noté Mauro Biello.
RYTHME
Béland-Goyette estime qu’il avait surtout besoin de temps de jeu, ce qu’il a trouvé avec le FC Montréal où il s’est imposé comme leader.
«J’avais besoin de rythme de jeu et de confiance. Un joueur qui joue six matchs comparé à un joueur qui en joue 25, ça fait vraiment une grosse différence. La ULS m’a permis de hausser mon niveau de jeu.»
Biello a aussi remarqué que son nouveau poulain s’affirmait plus sur le terrain.
«Il était peut-être un peu timide avant, mais c’est normal quand tu es jeune d’être gêné quand tu fais le saut avec la première équipe.»