Le Journal de Montreal

Une vedette rock dans la capitale du cinéma

Tom Gilbert s’adapte à merveille à son nouvel environnem­ent

- JONATHAN BERNIER

Pendant ses deux saisons avec le Canadien, on a souvent dit de Tom Gilbert qu’il avait un look de vedette rock. Avec ses cheveux longs et sa barbe négligée, il aurait facilement pu se faire passer pour le batteur d’un groupe de musique grunge des années 1990.

C’est encore plus vrai depuis qu’il porte les couleurs des Kings et qu’il passe ses journées sous le chaud soleil de la Californie.

«On me le dit à l’occasion. On me demande même dans quel film on pourra me voir prochainem­ent», a-t-il lancé en boutade.

Comme la grande majorité de ses coéquipier­s, Gilbert passe inaperçu dans la capitale du cinéma. Et puisqu’il joue un rôle plutôt effacé avec les Kings, les chances qu’il soit sous les feux de la rampe sont encore plus minces.

L’Américain n’en fait pas de cas. Il se plaît dans son nouvel environnem­ent.

«Le style de jeu des Kings me va à merveille. C’est une équipe qui s’applique défensivem­ent et joue de façon très hermétique. C’est vrai que la rondelle me fuit un peu dernièreme­nt, mais la transition s’est fait tout de même aisément», a assuré le défenseur, récemment suspendu trois rencontres pour une mise en échec par-derrière à l’endroit de Nick Ritchie, des Ducks d’Anaheim.

UN AUTRE GARDIEN SUR LA TOUCHE

Tom Gilbert n’était pas en uniforme lorsque Jonathan Quick a subi sa blessure à l’aine lors du match inaugural de la saison. Bien qu’il ignorait la gravité de la blessure, il avait le pressentim­ent qu’il ne le reverrait pas de sitôt.

Après tout, le défenseur de 33 ans s’y connaît en matière de gardien sur la touche.

«Jonathan avait des douleurs et des raideurs à l’aine et à la jambe. J’ai vu Carey tomber au combat deux fois, je sais que c’est une partie du corps que les gardiens utilisent beaucoup. Alors, je me doutais de la durée de son absence», a-t-il souligné.

Par chance, les Kings s’en sortent beaucoup mieux que le Tricolore de l’an dernier. Un calvaire que Gilbert est bien heureux de ne pas revivre.

«Les gars n’ont jamais abandonné. On a toujours mis beaucoup d’effort et tenté de trouver des solutions, mais parfois lorsque les défaites s’accumulent, il devient difficile de s’en sortir», a-t-il raconté à propos de cette saison de misère.

Par ailleurs, Gilbert n’est pas de ceux qui croient qu’il y avait un manque de leadership dans le vestiaire.

«Les gars ont fait tout un travail. Jamais on n’a soulevé ce problème entre nous, a-t-il assuré. Cela dit, il manquait peutêtre quelques morceaux et c’est la raison pour laquelle l’équipe a procédé à quelques changement­s cet été.»

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