Le Journal de Montreal

Radulov, le Diable de Tasmanie

- Jean-François chaumont

Alexander Radulov a hérité d’un nouveau surnom dans le vestiaire du Canadien. Le Russe se fait appeler le Diable de Tasmanie par ses coéquipier­s.

«Il parle beaucoup dans le vestiaire et il est drôle, a mentionné Paul Byron. On ne comprend pas toujours ce qu’il dit puisqu’il postillonn­e un peu partout. C’est pour cette raison que nous l’avons baptisé le Diable de Tasmanie. Il est tout un personnage, mais il cadre tellement bien dans notre équipe. Nous sommes heureux de l’avoir.»

Byron n’a pas hésité une seconde pour décrire Radulov comme l’un des meneurs chez le CH.

«Il est un joueur spécial, il a un talent spécial, mais il travaille tout aussi fort, a expliqué le petit ailier. Il gagne pratiqueme­nt toutes ses batailles. Quand tu le regardes se défoncer sur la patinoire, tu n’as pas le choix d’en donner plus. Il sert d’inspiratio­n. Il est un des bons meneurs pour notre équipe puisque tu veux le suivre.»

Max Pacioretty a aussi décrit l’impact de Radulov.

«C’est fou de le voir en protection de rondelle, il réussit à se débarrasse­r des défenseurs, a dit le capitaine. J’aimerais pratiquer cette facette du jeu avec lui après les entraîneme­nts. Nous obtenons souvent des chances de marquer grâce à sa patience avec la rondelle, mais aussi sa force. Il joue bien depuis le premier jour avec notre équipe.»

UN CHANGEMENT EN DOUCEUR

Pour une première fois cette saison, Phillip Danault a joué à sa position naturelle, celle de centre. Il n’a pas manqué sa rentrée en connaissan­t un fort match en compagnie de Max Pacioretty et d’Andrew Shaw.

Michel Therrien avait pris un petit pari en misant sur lui à la place de David Desharnais face aux Kings.

«Les gars m’ont fait sentir confortabl­e dès le départ en me disant de ne pas me placer trop de pression, a raconté Danault. Je suis content de mon jeu, mais c’était un bel effort de toute l’équipe. Je dirais que j’ai retrouvé mes repères au centre après ma première présence où je m’étais fait frapper.»

Utilisé pendant 14 min 22 s, Danault a marqué un but, il a décoché deux tirs, il a bloqué deux tirs et il a remporté sept de ses neuf mises en jeu (78 %).

«Après deux présences, j’ai dit à Phillip au banc que j’aimais ça jouer avec lui, a affirmé Pacioretty. Il était toujours dans des positions pour faciliter le travail de ses ailiers. Il est un bon patineur, mais il ne triche pas. Dans notre territoire, nous pouvions sortir avec de la rapidité. C’est tellement important.

«Pour un gars qui n’avait pas joué au centre cette saison, il m’a vraiment impression­né», a conclu Pacioretty.

ENCORE LA PREMIÈRE ÉTOILE

Danault a reçu le titre de première étoile face aux Kings. Il avait obtenu le même honneur samedi dans le gain de 5 à 4 contre les Flyers de Philadelph­ie.

«Je ne suis pas un habitué, a-t-il répliqué avec le sourire. Mais ça fait plaisir. C’était une grosse victoire d’équipe.»

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Paul Byron s’apprête à inscrire le premier but du match grâce au travail d’Alexander Radulov.

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