Danault saisit sa chance
Cette fois-ci, on peut parler d’une victoire rassurante pour Michel Therrien, qui a eu la main heureuse avec les changements apportés à sa formation.
Son équipe a offert l’une de ses meilleures performances collectives de la saison face aux robustes Kings de Los Angeles, qui ont totalisé 58 mises en échec. La seule ombre au tableau fut le manque de discipline en troisième période.
Le Canadien a ainsi remporté ses neuf premiers matchs à domicile pour la première fois depuis la campagne 1953-54. «C’est quelque chose», comme dirait Mario Lemieux.
UN JOUEUR DE PLUS EN PLUS APPRÉCIÉ
Therrien a choisi de laisser de côté David Desharnais pour faire place à Phillip Danault au centre d’un trio composé de Max Pacioretty et d’Andrew Shaw.
Danault a répondu à l’appel avec brio à son premier match au centre, inscrivant son quatrième but de la saison.
Il a remporté sept de ses neuf mises en jeu et il a convaincu le «coach» de lui faire confiance de nouveau dans ce rôle demain contre les Red Wings.
Plus ils le voient jouer et plus les partisans l’apprécient, ce Danault.
IDEM POUR Ti-Paul BYRON
Et que dire de la décision de Therrien d’avoir inséré Paul Byron à l’aile gauche au sein du premier trio?
Les sceptiques étaient nombreux dans la salle, mais le petit attaquant a trouvé une façon de marquer un but dans un deuxième match consécutif.
Comme on avait pu le constater lors des matchs préparatoires, il existe une belle complicité entre Alexander Radulov et Alex Galchenyuk. Byron complète bien leur travail jusqu’à présent grâce à sa vitesse et sa fougue.
Ce Radulov n’arrête pas de nous en mettre plein la vue. C’était beau de le voir se moquer du défenseur Jake Muzzin pour préparer le but de Byron.
Enfin, Carey Price a été fidèle à sa réputation en effectuant des arrêts qui ont fait la différence en troisième période. Mais dans son cas, ce n’est rien de nouveau.
Carey a remporté 19 de ses 21 derniers matchs et à ses 93 derniers départs, le CH montre une fiche de 69-18-6.
Que dire de plus?