Des sites immobiliers pris d’assaut
AGENCE QMI | Les ÉtatsUnis doivent-ils craindre le départ massif de plusieurs citoyens américains vers le Canada après l’élection de Trump? Certains signaux envoyés donnent le ton.
Tout comme le site internet d’Immigration Canada, devenu surchargé par les Américains après l’élection, les sites de recherches immobilières sont également pris d’assaut.
Les visites sur Realtor et Centris ont quadruplé après l’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis.
Sur ces sites des courtiers immobiliers du Canada, 10 000 clics avaient été enregistrés à la même période en 2015. Au lendemain des élections américaines et de l’élection de Trump, près de 40 000 clics ont été constatés.
Lors de leur visite sur les sites de courtiers canadiens, 13 % des internautes américains provenaient de Californie, 8 % de l’État de New York, 6,5 % du Texas et 6,3 % de la Floride.
LA FLORIDE
«Un État où c’est clair qu’il y a une augmentation, c’est la Floride, d’où le nombre de clics a pratiquement doublé», a expliqué Paul Cardinal de la Fédération des chambres immobilières du Québec.
Selon lui, les nombreux Québécois qui s’y trouvent déjà pensent peut-être à revenir.
Un total de 590 courriels ont été envoyés à des courtiers immobiliers canadiens par des internautes américains le 9 novembre, et plus de 2000 propriétés canadiennes ont été partagées sur les médias sociaux par des internautes américains.
Au Québec, la valeur moyenne d’une maison est de 235 000 $. Pour l’obtenir, un Américain devra payer 176 000 $, en raison de la valeur des devises.
Actuellement à Montréal 28 000 résidences sont en vente, au Québec, il y en a 74 000.