Le Journal de Montreal

Mélanie Turgeon comme modèle

- ALAIN BERGERON

QUÉBEC | Les ressemblan­ces entre Valérie Grenier et son idole de jeunesse Mélanie Turgeon s’accentuent lorsqu’on compare leurs parcours chez les juniors.

Aux championna­ts mondiaux de 1994, Turgeon avait rasé le podium à Lake Placid en obtenant cinq médailles en autant d’épreuves, dont des victoires au combiné et au slalom géant. À ceux de Sotchi en mars dernier, la skieuse multidisci­plinaire a remporté l’or en descente et l’argent au super-G. Un an plus tôt en Norvège, à l’âge de 18 ans, elle avait terminé troisième du slalom géant.

«J’aimerais être la prochaine Mélanie Turgeon», avoue l’étoile montante de l’équipe canadienne.

«Elle a toujours été une de mes idoles. Un jour, elle était venue à Mont-Tremblant pour une entrevue télé et je l’avais accompagné­e en m’appuyant sur sa cuisse. J’étais tellement énervée, surtout qu’on a toujours dit que je lui ressemblai­s un peu», raconte-t-elle au sujet de celle qui fut sacrée championne du monde de la descente en 2003.

GAGNON : « RASSURANT »

Marie-Michèle Gagnon est en mesure d’évaluer le potentiel d’une skieuse qui accède à la Coupe du monde après avoir obtenu un titre de championne mondiale junior. La doyenne de l’équipe canadienne se souvient d’avoir côtoyé à ses années juniors certaines athlètes qui sont devenues des références dans leur sport, dont Lara Gut, Viktoria Rebensburg et Anna Fenninger.

«Avec Valérie et Mikaela (Tommy), c’est rassurant de voir que le développem­ent va bien au Canada», observe-t-elle.

CANADIENNE AVANT TOUT

Originaire de la municipali­té ontarienne de Saint-Isidore, Grenier s’est initiée au ski alpin à Mont-Tremblant, où ses parents possèdent encore un condo aux abords des pentes. Québécoise ou Ontarienne?

«C’est toujours ça, la question. Je ne sais jamais vraiment. Je suis née et je vis en Ontario, alors je me suis toujours considérée comme une Ontarienne. Par contre, j’ai toujours skié au Québec et j’ai toujours représenté les Québécois en ski. J’aime mieux juste dire que je suis Canadienne et, là où je suis rendue maintenant, c’est le pays qui compte», décrit-elle habilement.

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