Le Journal de Montreal

Une tradition gagnante

- Raphaël BeRgeRon-gosselin

SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU | Dans le sport, la meilleure façon de s’améliorer est de se fixer des objectifs et de les atteindre. Les dirigeants du programme de football du Phénix du Collège André-Grasset ont compris ce principe et ils l’appliquent à la perfection.

En 2011, l’équipe évoluait dans la division 3 avant de faire le saut dans la deuxième l’année suivante. Malgré une défaite en finale du Bol d’Or en 2014, elle a décidé de transférer en division 1.

«Je suis arrivé à Grasset il y a exactement huit ans, a admis l’entraîneur-chef Tony Iadeluca, en entrevue au Théâtre des Deux Rives de Saint-Jean-sur-Richelieu. On a passé trois ans en division 3 et on a gagné deux Bols d’Or. Dès notre première année en division 2, on a également remporté les grands honneurs. C’est donc notre cinquième participat­ion dans les sept dernières années.»

Cette décision peut sembler étrange, mais elle a permis au Phénix de demeurer dans l’élite du football québécois.

«On perdait beaucoup de bons joueurs chaque année parce qu’ils voulaient évoluer en division 1. Alors, en faisant le saut, on garde ces joueurs avec nous», a expliqué le pilote de l’équipe qui affrontera le Campus Notre-Dame-de-Foy en finale du Bol d’Or, aujourd’hui.

LA MÊME PRÉPARATIO­N

Malgré la différence de calibre, l’entraîneur n’a pas modifié sa façon de travailler. Selon lui, peu importe le niveau, le travail doit être bien fait.

«Ça fait 25 ans que je suis entraîneur et je n’ai jamais rien changé dans ma façon de travailler. Quand tu décides de devenir entraîneur de football, tu dois porter attention aux détails et faire ton travail correcteme­nt. La seule différence, c’est qu’en division 3, il y a des matchs que tu sais que tu vas gagner très facilement. Donc, tu peux donner congé à des joueurs qui doivent soigner des blessures. En division 1, ce n’est jamais gagné d’avance. Tu ne peux pas te permettre de laisser un bon joueur de côté pour le reposer.»

LE RECRUTEMEN­T

Ce n’est pas une surprise, le succès d’une équipe au football scolaire passe par le recrutemen­t. Le Collège AndréGrass­et ne fait pas exception et tente, année après année, de convaincre les meilleurs joueurs d’enfiler son uniforme.

«Dès que la saison sera terminée, on se lancera dans le recrutemen­t. Au football collégial, on doit convaincre les joueurs, mais également les parents. Étant donné que nous jouons pour un collège privé, il y a des coûts supplément­aires, mais habituelle­ment, ça se déroule bien», a indiqué Iadeluca.

 ??  ?? David Pelletier, du Campus Notre-Dame-de-Foy, et Philippe Lemieux-Cardinal, du Collège André-Grasset, s’affrontero­nt aujourd’hui en finale du Bol d’Or collégial.
David Pelletier, du Campus Notre-Dame-de-Foy, et Philippe Lemieux-Cardinal, du Collège André-Grasset, s’affrontero­nt aujourd’hui en finale du Bol d’Or collégial.

Newspapers in French

Newspapers from Canada