Le Journal de Montreal

Du Rousseau Royal au Crimson

Lewis Zerter-Gossage a fait son chemin par lui-même pour se rendre à Harvard

- Mathieu Boulay MBoulayJDM mathieu.boulay @quebecorme­dia.com

CAMBRIDGE, Massachuse­tts | Beaucoup de joueurs rêvent d’avoir la chance d’étudier à Harvard et de porter les couleurs du Crimson dans la NCAA. Mais la route peut être longue pour atteindre cet objectif.

Le Montréalai­s Lewis Zerter-Gossage peut en témoigner. Après deux saisons passées dans la Ligue midget AAA avec le Rousseau Royal de Laval-Montréal, l’attaquant s’est retrouvé devant un choix important pour la suite de sa carrière.

«J’avais plusieurs options du côté de la LHJMQ, mais je n’étais pas prêt physiqueme­nt pour ce circuit. J’étais davantage intéressé par la route des université­s américaine­s», a déclaré Lewis Zerter-Gossage lorsqu’il a rencontré le représenta­nt du Journal de Montréal, la semaine dernière.

Peu de temps après, les dirigeants de l’école «prep school» de Kent l’ont contacté pour sonder son intérêt à joindre leurs rangs.

Zerter-Gossage décide d’accepter l’offre alors qu’il est accompagné de son ami, le défenseur Keanu Hilaire.

DE LA PATIENCE

Après sa deuxième année au sud de la frontière, Zerter-Gossage souhaitait faire le saut vers la NCAA. Toutefois, il a eu une petite surprise. «Harvard avait une place pour moi. Ce n’était pas pour la saison suivante, mais pour celle d’après», a raconté le nº 77 du Crimson.

Après un passage d’une campagne avec les Vees de Penticton, dans la BCHL, il a fait son entrée à Harvard la saison dernière.

Il n’a pas eu beaucoup de temps de glace en raison de la profondeur de l’attaque du Crimson. Par contre, après le départ de plusieurs vétérans, il aura des responsabi­lités accrues cette année.

D’ailleurs, il a été muté au sein de la première unité offensive lors de la présence du Journal à Cambridge, la semaine dernière.

«Je m’attends à avoir plus d’opportunit­és de me faire valoir, a souligné Zerter-Gossage, qui avait inscrit cinq points à ses quatre premiers matchs au moment d’écrire ces lignes. Je suis particuliè­rement fier du chemin que j’ai parcouru pour me rendre jusqu’ici. C’est pas mal cool.»

Il ne sait pas encore s’il tentera sa chance dans le hockey profession­nel après son passage à Harvard.

«Je veux finir mes études avant de prendre ma décision, a-t-il ajouté. Pour ce qui est de mes cours, les prochaines années me permettron­t de mieux évaluer le champ d’intérêt qui m’intéresse.»

UN CAMP DÉTERMINAN­T

Si Zerter-Gossage peut étudier à l’une des université­s les plus célèbres du monde, il le doit en partie à un événement qui est survenu à sa première saison bantam.

«J’avais été retranché du camp AA. Ça m’avait beaucoup affecté même si je savais que mes chances étaient minces en raison de mon gabarit, a expliqué l’athlète originaire du quartier Notre-Dame-deGrâce. C’est un épisode qui m’a donné un coup de pied au derrière pour redoubler d’ardeur à tous les niveaux.

«Dans le fond, ce fut une bonne chose pour moi.»

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Lewis Zerter-Gossage n’a pas eu beaucoup de temps de glace l’an dernier en raison de la profondeur de l’attaque du Crimson. Par contre, après le départ de plusieurs vétérans, il aura des responsabi­lités accrues cette année.
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